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Supprimons ces publicités qui polluent le Lavandou !

Impossible d’y échapper le long des départementales 98, 559 ou autres : pré enseignes, panneaux 4x3, mobilier urbain, bâches, pancartes, calicots, fléchages… la traversée du Lavandou par l’Avenue de Provence est une cacophonie de publicité qui se confond avec le balisage routier et pollue le paysage. Tout est prétexte à capter l’automobiliste, jusqu’à la mairie qui plante régulièrement des banderoles dans les ronds-points pour vanter ses fêtes foraines. Une nouvelle loi, Grenelle 2, plus restrictive, doit entrer en application le 13 juillet 2015 pour mettre de l’ordre dans ce maquis d’affichage illégal et nettoyer le paysage urbain, car la réglementation reste bafouée dans de nombreux départements . Les écologistes s’y collent avec des comités bien organisés qui attaquent les sociétés d’affichage, les propriétaires, les annonceurs et les collectivités laxistes. Cependant cette nouvelle loi est si complexe et soumise à tellement d’exceptions que de nombreux élus n’y comprendront rien, alors que c’est à eux et aux préfets d’être garants de son application. Le Var, petit frondeur des lois républicaines, ne sera pas un modèle à suivre. Beaucoup d’acteurs locaux considèrent par ailleurs que la publicité est indispensable à l’activité économique. Cependant, la chasse est ouverte par une note adressée aux préfets qui les appelle à "renforcer les opérations de police à l’encontre des dispositifs en infraction afin d’améliorer le cadre de vie, notamment des entrées de ville, avec une limitation et un encadrement de l’affichage publicitaire". Plusieurs maires ont décidé de s’attaquer sans attendre la loi au trop-plein de pub. A Grenoble, la mairie n’a pas reconduit son contrat avec le groupe de mobilier urbain JC Decaux. Le maire a ainsi décidé de bannir les panneaux publicitaires dans ses rues, pour les remplacer notamment par des arbres. Au total, 2.051 M2 de panneaux publicitaires disparaîtront définitivement de l'espace public cet été 2015, soit une perte sèche de 600.000 € de recette annuelle. Grenoble n’est pas une exception, des centaines de petites municipalités (moins de 10.000 habitants) font la chasse à la pollution visuelle, sous la pression des riverains et de la justice qui ordonne même les démontages de panneaux électroniques. Que va faire notre héros de maire qui a fait annuler à lui tout seul le projet Abyssea ? Il ne peut ignorer les infractions (y compris de JC Decaux et de l’Office de tourisme) dans son plus beau village de France... du côté de la Baou, du Rond-Point de la Saint Glinglin, les avenues André Gide, du Levant, du Train des Pignes, Paul Duroux, Cap Nègre… sans parler des véhicules qui stationnent anarchiquement depuis 20 ans sur le trottoir descendant de l’Avenue de Provence ou de ceux qui squattent la zone piétonne, au détriment de la sécurité publique … Cela fait tellement partie du paysage que les élus du Lavandou ne les voient pas davantage que les panneaux illégaux !

Supprimons ces publicités qui polluent le Lavandou !
Tag(s) : #Urbanisme
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