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Texte original des vœux du maire du Lavandou du 04-01-2016

Texte original des vœux du maire du Lavandou du 04-01-2016

Mesdames et Messieurs, en votre nom à tous, je tiens à remercier, pour leur présence :

Mr. Marc Giraud, Président du Conseil Départemental depuis le 29 mars 2015 et Mme Patricia Arnould , son "binôme"; Mrs François de Canson, Maire de La Londe-les-Maures, Président de MPM, et Christian Simon, Maire de La Crau, Vice-Président de TPM, nos deux nouveaux Conseillers Régionaux, issus du scrutin du 13 décembre dernier, ainsi que les Maires des Communes de Méditerranée Porte des Maures, François Arizzi Maire de Bormes-les-Mimosas, Christine Amrane, Maire de Collobrières, Gilbert Perugini, Maire de Cuers, Patrick Martinelli, Maire de Pierrefeu; ainsi que Mrs les Maires des Communes du Littoral Varois, Philippe Léonelli, Maire de Cavalaire, Robert Masson, Maire de Carqueiranne, Roland Bruno, Maire de Ramatuelle, Jean Plénat, Maire du Rayol-Canadel. Mme Solange Chiecchio représentant le Maire de la Valette, Mr Boumendil, pour St Tropez… Miss LAVANDOU, qui nous honorent tous le leur amitié, et dont la fidélité de cœur me touche tout particulièrement. Chers Collègues, élus des Communes de Bormes-les-Mimosas et du Lavandou, qui m'entourez ce soir, Mon Commandant, Mon Capitaine, MM. les représentants des Chambres Consulaires, Mmes et Mrs les Présidents des Associations, Mmes et Mrs, mes chers concitoyens.

Aujourd'hui, plus que jamais, la symbolique d'une population, unie, soudée, côte à côte, et DEBOUT, m'apparaît comme une évidence, dans le contexte que nous connaissons...depuis le 7 janvier...depuis le 13 novembre derniers. Debouts et fiers, nous le sommes physiquement et moralement, autour de notre drapeau et au sein de notre Mairie, emblème de notre attachement commun à la République, de notre lien à cette terre, mais également de notre appartenance à la Nation. De notre ferveur envers Elle.

Voilà pourquoi, au delà de l'inconfort passager, j'ai voulu maintenir vivante la traditionnelle présentation des vœux, ici même, dans ce qui constitue notre point de convergence et de cohésion à tous, par delà nos sensibilités, et notre repère identitaire dans la tourmente et les incertitudes que traverse notre Démocratie agressée...Avec, néanmoins, le souci de concision, qui rende notre rassemblement le moins incommode possible pour nos Aînés...

Car, debouts, nous le sommes, rassemblés et résolus, suivant la formule chère à Jacques Chirac, malgré les drames qui nous affectent tous, dans notre émotionnel, dans nos consciences, dans notre quotidien, dans l'exercice de notre Liberté, dont nous mesurons -plus que jamais- aujourd'hui, le prix.

En effet, l'année que nous venons de partager, ne figurera certainement pas parmi les meilleures de nos souvenirs communs. Personne n'a pu oublier, que deux jours seulement après que nous ayons échangé nos meilleurs vœux pour 2015, notre pays allait être frappé par une série d'attentats qui nous glaçaient d'effroi, lors du massacre des journalistes de Charly Hebdo et de l'attaque perpétrée dans une épicerie Casher...ni le sursaut indigné mais unitaire de notre peuple tout entier...Debout. Bouleversé et "sonné", mais rassemblé et debout!

Comme personne n'effacera de sa mémoire, le carnage épouvantable qui allait transformer les rues de Paris en scènes de guerre, ce 13 novembre - depuis les kamikazes du Stade de France, aux tireurs des terrasses de cafés -, jusqu'au paroxysme de la barbarie, que constituait l'exécution de masse, dans le théâtre du Bataclan. Un bain de sang sans précédent dans notre pays, qui allait faucher 500 hommes et femmes, et ôter la vie, monstrueusement, à 130 personnes, en quelques minutes!. Le chaos et la barbarie. Le choc, l’écœurement et la colère, aussi.

Et pourtant, entre ces deux drames épouvantables, notre pays s'était de nouveau assoupi, qui refusait de se rendre à l'évidence d'une menace qui n'avait fait que croître et se focaliser sur l’État symbole de la Liberté du Monde, au fil des attentats, déjoués par nos Services de Renseignements, ou contrariés par la courageuse intervention de passagers d'un Thalys lancé à pleine vitesse. Autistes, que nous sommes tous, devant ce qui nous bouleverse dans notre confort et dans notre certitude d'invulnérabilité!; réticents, que nous sommes tous, à accepter les réalités qui nous dérangent; à nous mobiliser durablement sur une -désormais nécessaire- faculté de vigilance collective; à consentir la mise entre-parenthèse d'une parcelle de notre liberté, au profit de notre sécurité publique. Mais aussi, versés que nous sommes, tous, à nous réfugier dans le déni et l'oubli!...Face à des images qui font mal.

Ainsi, en dépit de l'avertissement sanglant de "Charly", de quatre attentats de moindre ampleur sur notre sol, dont la macabre mise en scène de Saint-Quentin, une fois l'été arrivé, personne ne souhaitait se replonger dans les souvenirs morbides, le malheur collectif, ni dans les précautions ou la vigilance qui gâchent les heures douces des congés: le temps sacré de l'insouciance...et encore moins, se préoccuper des risques de fractures sociétales!. Pourtant bien palpables.

Une allergie bien française, à renoncer à nos habitudes, à nos rythmes de vie, à la conviction que ces théâtres d'opérations où sont engagées nos Forces Spéciales, au Mali contre AQMI ou au Kurdistan Irakien contre DAESH, sont si lointaines... Que le malheur ne viendra pas jusqu'ici, terre bénie des Dieux, Eden de félicité, "oasis de tranquillité" tellement à l'écart des turbulences du monde, maintes fois exalté à ce pupitre même!...Pourtant, dans l'ombre, parfois au sein même de notre population, certains n'hésitaient pas à continuer de s'enrôler dans l'Armée du Mal, s'embrigadaient dans la folie meurtrière de martyrs fanatisés, fomentant leurs noirs desseins!...Quelques fois, même, contre leur propre pays...

Dans ces conditions, qu'il est difficile de vouloir protéger les gens malgré eux, d'une chimérique menace, de trancher entre l'élémentaire prudence, et ce qui pourrait apparaître comme un renoncement et interprété comme « plier » devant le spectre du terrorisme...Alors que le devoir premier de tout Élu, est précisément d'assurer la protection de ses concitoyens!...Tout comme il a pu paraître prématuré, et pourquoi pas, de mauvais augure, d'annoncer lors d'un discours du 11 novembre -deux jours seulement avant la tragédie du Bataclan- que notre pays était en guerre...engagé dans un conflit asymétrique d'un nouveau genre ; exposé face à des tranchées aussi floues et insaisissables que l'adversité sournoise qui sape les nôtres, de l'intérieur...Ce que nous savions tous, en réalité, depuis le printemps 2014; à moins que nous n'en ayons déjà été conscients depuis la contagion de ce que l'on a surnommé -à tort- "le printemps Arabe"?...et qui s'est avéré être, en fait, le retour au Moyen-Age de la Civilisation.

Combien de "Charly" et de "Bataclan" faudra-t-il, pour que nous acceptions de prendre enfin en compte, que la gravité de la situation sécuritaire exige que nous participions, tous, à notre propre protection?...Combien d'annonces Présidentielles, consentant enfin à admettre, lors d'une allocution improvisée, que "La France est en guerre", faudra-t-il, pour que nous, citoyens, nous rangions à l'évidence qu'aucune parcelle de notre pays, aucune Commune -aussi petite soit-elle- n'est à l'abri de ces nouveaux périls?. Que la situation exige que nous nous protégions!. Là, est en réalité notre responsabilité collective.

Terrible année, en réalité, que celle qui s'achève sur tant de sang versé et de familles endeuillées, avec le sentiment effrayant que notre monde -si joli- risque de nouveau de basculer dans l'abîme, que rien n'y sera plus dorénavant aussi sûr -en tout cas- et que nous avons refusé de voir les signes avant-coureurs, les symptômes, la maladie et la contagion...Jusqu'ici, minuscule paradis "au bout de la France". Tout à coup confronté aux mêmes réalités cruelles que l'ensemble de notre Nation...aux mesures renforcées de VIGIPIRATE, à l'Etat d'Urgence, aux communautés qui pourraient désormais, si nous n'y prenons pas garde, "se regarder en chiens de faïence", au lieu de vivre en harmonie. Comme cela a toujours été.

Ah, satanée année, que celle de 2015, qui nous a fait partager l'horreur sur petit écran, l'angoisse et la peur. Jusqu'ici, le pays de la douceur de vivre; celui des matins calmes, lorsque "les cormorans viennent plonger à la pointe du Nard Viou de Saint-Clair"...

Avec ces questions lancinantes, qui taraudent les esprits de tous nos concitoyens, partagés entre ceux qui ne veulent rien changer dans leur manière de vivre -histoire d'afficher qu'ils n'ont "même pas peur" ou bien que cela constituerait une autre victoire pour les barbares...et les autres, déchirés entre la tradition Républicaine de la tolérance et de l'accueil, et la tentation du repli ou de la rupture du pacte social. Et le Devoir, de tous les responsables que nous sommes, de garantir la sécurité publique; ici, tout autant qu'ailleurs. De résister avec sang froid, détermination et solidarité, face au terrorisme et aux bouleversements qu'il engendre.

Alors, au regard des drames majeurs que nous venons de souffrir, et face aux maelströms qui s'annoncent peut-être, la rétrospective de l'année écoulée, chez nous, au Lavandou, ou les desseins pour celle qui s'amorce, peuvent paraître bien futiles.

Toutefois, chacun d'entre vous serait probablement déçu que je n'évoque pas -à grands traîts, rassurez-vous- les événements marquants de notre Communauté; elle aussi soumise aux vicissitudes du changement et aux aléas des réformes, des Lois de Modernisation de l'Action Publique Territoriale (MAPTAM) et de Nouvelle Organisation des Territoires de la République (NOTRe)...traduisez par "Intercommunalité"... comme des restrictions budgétaires qui les ont légitimées.

Les déficits abyssaux devant lesquels l'Etat Français éprouve bien des vertiges, l'ont conduit à la facilité, qui consiste à stigmatiser la gestion territoriale dispendieuse - qui, soit-dit en passant, ne représente que 10% de nos déficits publics- à réduire les dotations aux collectivités, et à les contraindre à se regrouper...plutôt que de s'attaquer au gros des déficits sociaux. Tant et si bien, qu'après la fonte des "fonds de péréquations" entre communes jugées "riches", et les autres, estimées "pauvres", c'est à marche forcée que la Loi du 7 août est venue malicieusement dessiner la confiscation de l'essentiel des compétences communales...en même temps qu'une nouvelle réduction de nos dotations, de 340.000e, nous faisait craindre l'étranglement. Et nous contraignaient à réduire, de façon drastique, le "train de vie communal". A telle enseigne que certains élus n'hésitaient pas à affirmer que "nous n'y arriverions pas"-le souhaitant peut-être- et que le budget 2015 était "intenable"!. Mais il est vrai, comme le disait ma grand-mère, que "ce n'est pas parce que les chiens aboient au passage des voitures, qu'ils sont capables de les conduire".

Et le Lavandou, dans tout cela, comment allait-il se sortir de l'impasse financière, à laquelle toutes les Communes de France se voyaient confrontées?. Le "tiendrions-nous" ce budget de déflation, sans avoir augmenté la pression fiscale depuis 5 ans?. Suspense!...

Je vous le dis sans forfanterie, mais avec quelque satisfaction, tout de même: non seulement, nous avons su prendre les bonnes orientations par anticipation, en ne recourant pas à l'emprunt et en autofinançant nos équipements, mais nous avons su adopter les bons caps, courageusement, en réduisant notre fonctionnement de 10%...ce qui n'est pas "rien", face à un budget déjà étriqué. Ainsi, arrivés au terme de l'exercice budgétaire 2015, nous avons non seulement réussi à tenir l'équilibre, tout en continuant d'alléger notre dette de 2,2ME; mais de surcroît, nous avons dégagé un excédent de clôture supérieur à 1Million d'Euros...Tout cela, sans altérer la qualité, ni réduire la périmètre de l'intervention publique. De telle sorte, que cette année -une fois n'est pas coûtume- nous pourrons assurer la paye des agents communaux de Bormes et de Cavalaire, et en même temps. Alors que suivant quelques mauvaises langues, ces Villes bienfaîtrices assuraient la notre depuis 20 ans...mais en alternance, toutefois. Les Maires ici présents, n'auront pas à s'en plaindre!...Aprés tout, ce n'est que juste retour d'aimables procédés...

J'ose toutefois espérer qu'ils n'élaboreront pas leurs budgets primitifs sur ces Gasconnes promesses!.

Au passage, les collègues des 5 autres Communes réunies au sein de Méditerranée Porte des Maures, auront, comme je l'ai ressenti, eu quelque difficultés à ingurgiter la purge de "l'interco", administrée sans ménagement, et "à la hussarde", dépeçant du même coup nos Communes de l'essentiel de leurs prérogatives, qui sont autant de raisons d'être. D'ici à 2017, ce sont non seulement le développement économique, les zones d'activités, le logement, les services de Commande Publique, le Tourisme, l'accueil des gens du voyage, la forêt, la collecte et le traitement des déchets et les schémas de mutualisation des services, qui seront versés au "pot commun". De même que les Plans Locaux d'Urbanisme... intercommunaux. Puis, suivront, en 2018, la Gestion des Milieux Aquatiques et la Prévention des Inondations, mais encore la gestion des services de l'eau et de l'assainissement, qui seront regroupés en 2020...C'est à dire, Demain...

Et mes collègues partagent probablement le sentiment que cette intégration "à la va-vite", annonciatrice de la fusion des Communes, et sans doute préfiguratrice de leur disparition, n'engendrera pas plus d'économies que n'en a procuré la départementalisation de nos pompiers (même s'il me faut remercier, tout particulièrement, Françoise Dumont, Vice-Présidente du Conseil Départemental en charge du SDIS, pour sa réforme, courageuse et équitable, des participations). Pas plus qu'elle ne convaincra nos concitoyens -qui savent où nous trouver, lorsqu'un problème se pose au quotidien- qu'en ces domaines, les préoccupations seront mieux réglées ou plus rapidement, demain, sous couvert d'une administration intercommunale regroupée, et après-demain, transférée à une Métropole. Tant je reste persuadé, par la démonstration journalière que "l'on ne gère bien, que de prés". Gageons, néanmoins, que l'excellent état d'esprit qui prévaut au sein de MPM, nous permette de franchir les étapes de cette réforme, sans trop de dommages pour nos identités. Alors, puisqu'il le faut, allons-y avec confiance et enthousiasme. Conscients que "si la crainte gouverne le monde, c'est l'espérance qui le console", suivant le Duc de Lévis.

Cette année qui commence, nous permet également de jeter un regard en arrière sur quelques réussites, dans le droit fil des orientations dessinées pour cette mandature, et qui se poursuivront, pour abriter, inciter et "mettre le pied à l'étrier" de nos jeunes.

L'action en direction de notre jeunesse, s'est non seulement traduite par la dévolution -prioritaire- de la plupart des logements à loyers modérés à nos jeunes foyers, dans l'éco-quartier du Village, mais aussi par notre contribution à leur entrée dans la vie active. Dans le contexte difficile de la Loi DALO, nous avons pu abriter la plupart de nos candidats...ormis 3 ménages en provenance de Cuers, Cogolin ou La Valette, 2 de La Londe et 8 de Hyères, l'essentiel des familles logées à "l'île verte" et au "Cannier" sont d'origine Lavandouro-Borméenne...54 sur 68, trés exactement...et AUCUNE n'émane de La Seyne sur Mer, et encore moins de la Cité Berthe...J'ai pris le soin d'afficher la liste des heureux élus à la Maison Rossi; et chacun pourra s'en assurer.

Par ailleurs, malgré les restrictions, nous avons pu ouvrir une Salle, dénommée "Quai N°1", qui accueille déjà en alternance quatre groupes musicaux et déclinera des concerts et des spectacles de café-théatre, tout au long de l'année. Pour nos jeunes.

Mais surtout, comme nous nous y étions engagés, ce ne sont pas moins de 75 emplois saisonniers et de 10 emplois permanents, qui ont été créés et attribués à nos jeunes. Afin de leur permettre d'embrasser avec confiance le monde actif, comme de leur donner toutes les chances d'espérer en l'avenir. Sur leur terre.

Protéger et préserver...également, les "Terrasses de Saint-Clair", dont l'amorce du projet s'est fixée pour triple objectif, la sauvegarde de notre trésor environnemental et culturel, le lien inter-générationnel, et l'attrait touristique. Grace à l'aide Départementale, dont le Président Marc Giraud est également sur le point de céder les espaces du Cap Layet à notre Commune -Marc, tu n'es pas venu pour rien, ce soir- c'est tout un horizon qui se dégage, côté terre, pour Le Lavandou, en complément de ses atouts balnéaires. Une palette d'Espaces Naturels Sensibles, à offrir en partage.

Les enfants des cantines scolaires comme les Aînés qui bénéficient du portage de repas à domicile, ont déjà pu apprécier les fruits et les fleurs produites par les agents de la Commune, l'été dernier, sur ces terrasses reconquises. Bientôt, ce seront les familles, qui pourront disposer de jardins potagers, les enfants des écoles qui seront initiés aux techniques traditionnelles du maraîchage; et par le biais de la Chambre d'Agriculture, une AMAP qui assurera une production en circuitcourt pour notre cantine "bio". Pour l'heure, des anémones "énormes" et des soucis "gigantesques"...des fleurs, s'entend... attendent la cueillette des constructeurs de chars, pour le Corso Fleuri du 20 mars.

"Si l'on m'annonçait que la fin du monde est pour demain, prétendait Martin Luther, je planterais un arbre"...Belle métaphore...

Ecolos?...pourquoi pas!...Ne le sommes-nous pas tous?...lorsqu'il s'agit de protéger notre pays, notre patrimoine, nos racines, de valoriser nos atouts, plutôt que de les sanctuariser. Et c'est incontestablement un luxe, que de faire bientôt revivre dans le partage, en partenariat avec le Département, 2 hectares de restanques à Saint-Clair. De les protéger durablement de l'expansion urbanistique...De les redessiner en paysages du beau. Comme je tiens à mettre en exergue les efforts déployés inlassablement par nos services, pour remplacer par des variétés plus résistantes les palmiers colonisés par des parasites, afin de conserver et de diversifier tout l'attrait paysager du Lavandou.

Tout comme nous faisons résolument face aux effets du réchauffement climatique en initiant un programme ambitieux et pilote de lutte contre l'érosion, destiné à conserver notre "capital-sable", au travers d'un réseau de récifs artificiels et d'une nouvelle politique balnéaire. Notre littoral, tout notre littoral sera progressivement protégé. Notre littoral, tout notre littoral sera progressivement protégé.

Protéger...tel est, décidément, le maître-mot, en ce début d'année, avec encore un coup d'oeil dans le rétroviseur, pour les travaux accomplis de concert avec la Commune de Bormes, et mon ami François Arizzi, pour prévenir les inondations dans la plaine commune du Batailler. Nos engagements, là aussi, ont été tenus; dans des délais extrêmement brefs, comme par l'affectation prioritaire de 2ME dans la continuité de 3 autres ME mobilisés durant les années précédentes, et grâce à la bonne volonté de tous; et nous étions fin-prêts, lorsque ce nuage scélérat a survolé nos têtes, avant qu'il ne s'abatte, dévastateur et meurtrier, le 3 octobre, à quelques pas d'ici, sur la ville de Biot. Et je tiens également à exprimer toute la gratitude de nos populations, envers notre nouveau Président du Conseil Départemental, Marc Giraud, -trois fois cité, trois fois couronné, car il le mérite- qui a su impulser tout son dynamisme et sa détermination à ses services: le pont de Bénat sera élargi dés octobre prochain...de même que les berges amont du Batailler; pour un objectif de sécurisation maximum, en fin d'année 2017. Merci, Monsieur le Président, pour le respect de la parole donnée, comme pour vos fréquentes visites sur site; comme je vous remercie de contribuer à la sécurisation du talus de la route départementale 559...Que ferions-nous sans vous?...

Mmes et Mrs, chers concitoyens, en ces temps d'incertitudes, ou chacun d'entre nous éprouve le doute et ressent la tentation du repli sur soi, comprenant pertinemment qu'il nous faudra composer avec une menace sourde...et pour longtemps, raison de plus pour mobiliser nos ardeurs, pour puiser nos forces dans nos liens fraternels. Raison de plus, pour espérer. Oui, "espérons l'impossible, car c'est peut-être une bassesse que de mettre son espoir en lieu sûr".

C'est pourquoi, dans les prochaines semaines, en même temps que nous compléterons la sécurisation de nos écoles et des bâtiments publics par un renfort d'effectifs de la Police Municipale et par le déploiement de nouvelles vidéo-protection, afin d'appliquer les mesures de précaution que nous demande le Gouvernement, avec la certitude que chacun d'entre nous saura s'associer à la restriction d'accés des lieux ouverts au public, et qui le seront peut-être un peu moins, pour la tranquillité de tous, nous entamerons la phase préparatoire du programme du pôle-cinéma, dont je tiens à rappeler qu'il a été adopté à l'unanimité du Conseil Municipal. De même que les travaux d'extension de la nouvelle crêche -.désormais au sein du Groupe Scolaire Marc Legouhy- démarreront au printemps. En même temps que ceux de la Villa Théo, notre futur musée-école d'Arts, dédié aux peintres Impressionnistes. Ce qui ne nous empêchera d'ailleurs pas d'affiner le projet de réhabilitation des garages à bateaux de Saint-Clair, transformés en Centre Permanent d'Initiation à l'Environnement Marin, de concert avec l'appui du Conseil Régional, cette fois. (François et Christian, vous voilà porteurs, avec un peu de retard, d'une autre lettre au Père Noël!). Ni de soutenir la renaissance, en 5 étoiles, de l'Hôtel des "Roches", si indispensable à notre rayonnement touristique. Dont il sera un nouvel atout étoilé… Voilà pour notre « feuille de route ».

En définitive, comme chaque année, je me demande comment notre équipe parvient à conduire autant de projets à la fois, tout en conservant un bel optimisme et un oeil fixé en permanence sur le budget communal!. C'est un mystère...qui ne peut s'expliquer autrement, que par sa passion pour Le Lavandou...Et cette équipe qui m'entoure, je tiens à la remercier pour l'action qu'elle conduit avec dévouement, et pour le rêve qu'elle porte...

Alors, Mmes et Mrs, c'est avec passion, que je vous engage à aborder cette nouvelle année, tant celle qui s'achève, s'est avérée calamiteuse, et tant nous avons besoin d'embrasser les mêmes rêves et d'élever nos coeurs. Parce qu'ainsi que le chante le poëte Faytury, "A l'envers des nuages, il y a toujours un ciel".

De l'ardeur, il nous en faudra, et nous n'en manquerons pas, pour faire face aux difficultés qui sont programmés pour 2016, pour maintenir le cap de la prospérité, et ne pas céder aux sirènes du Parc National de Port-Cros. Ni mollir face aux chimères d'ABYSSEA...Pour faire briller nos atouts incomparables, et faire flotter fièrement nos couleurs!.

Du courage, nous en aurons besoin, encore, mais nous n'en manquerons pas, non plus, pour mener à bien nos projets, dans le contexte de réforme administrative et financière que traverse notre pays. Comme pour contribuer à l'essor de notre station balnéaire, qui sait mobiliser et galvaniser son énergie, comme elle se plaît à relever les challenges.

Mais surtout, soyons-en convaincus, rien ne se fera de beau et de grand, sans la solidarité et l'affection qui donnent du sens à la vie de notre petite communauté; plus que jamais ambitieuse pour ses enfants, plus que jamais soudée autour de ses valeurs, plus que jamais déterminée à vivre en sécurité, dans un environnement préservé, avec des heures claires pour perspective et de beaux défis à relever.

Alors, côte à côte, et debouts, empoignons 2016 avec détermination, faisons ensemble que cette année soit pleine, fertile et heureuse. Meilleurs vœux à tous et Vive Le Lavandou.

Tag(s) : #Le bêtisier du maire
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