Programmé, mais en sursis théorique jusqu’en 2020 - le temps de modifier la Constitution et d’ordonner un habile transfert de compétences aux communautés de communes, urbaines, d'agglomérations ou métropoles - le département sera bien la première victime de la simplification territoriale, avant de contraindre à leur tour les communes à se regrouper ou se saborder.
Comme la baisse des dotations de l’Etat ne les décide pas assez vite, d’autres dispositifs sont en préparation contre les récalcitrantes : interdiction d’emprunts, de budgets déficitaires, bilan intermédiaire de gestion et suppression de lever les taxes…
Echaudé par la décentralisation, qui a surtout enfanté une inflation fiscale et une superposition de services publics locaux, le Parlement est bien décidé à garder la main contre 250 ans d’inertie territoriale, jonchée de chapelles et figée par le corporatisme.
C’est que le "mille-feuille" à la française coûte de plus en plus cher aux contribuables qui ne constatent aucun changement dans leur vie quotidienne, mais bien une gabegie de dépenses et de scandales à répétition.
Cette disparition annoncée va entrainer la nécessaire reconversion des 150.000 employés départementaux, la révocation des 4.100 conseillers élus (indemnisés de 6000 à 2000 € / mois) et un redéploiement des services aux citoyens, soutenu par l’e-administration et le télétravail modélisé par Bercy.
Peu d’élus varois ont pris la mesure de ce changement qui jouera un rôle déterminant - avec l’environnement - lors des prochaines élections. Car il ne s’agira plus de promettre ou de dépenser n’importe quoi qui conduirait directement son auteur à la révocation ou la tutelle de l’Etat.
Evidemment, quelques élus protégés par leur immunité ne partagent pas l’urgence de cette réforme qui les conduirait directement dans le bureau du juge guettant le coup de sifflet final.
zéro 14/09/2018 23:19
justine 11/09/2018 20:25
Aladin 10/09/2018 00:27
Zorro 08/09/2018 19:49
NON AU QUATRIEME MANDAT 07/09/2018 15:40