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Un récent réquisitoire TV nous a révélé le système bancaire français, mais aussi sa complicité avec le pouvoir politique, et vice versa !
Cette course à l’impopularité cache en vérité un système d’asservissement des citoyens qui emprunte les mêmes ressorts sans atteindre les mêmes buts.
L’un cherche l’argent par le pouvoir ; l’autre le pouvoir par l’argent. Un dissemblable procédé allant de King Jong-un à Trump sans négliger Poutine (200 milliards $ de fortune personnelle en 11 ans de Kremlin)
Où est donc la morale dans cette manipulation de l’homme par le travail forcé de la doctrine bancaire ou la servitude de l’homme par les mystifications politiques ? Certains disent que la morale du monde est une morale de… patronage.
Les lois cimentent légalement ce pacte infernal ; les acteurs alternent leurs fonctions et se gavent en silence avec la complicité des électeurs bernés.
Cependant banquiers et politiques jouent à la roulette russe. Les premiers maladroits nous mèneront tout droit à la banqueroute, les seconds à la guerre... civile, selon le bon principe communautaire « tous pour UN » et rarement l’inverse.
En récompense de leur fausse soumission, les banquiers ont obtenu des politiques l’absoute d’exorbitants frais bancaires, succursales offshores (si utiles à la dissimulation), clémence des lois destinées à les encadrer, garantie des dépôts plafonnée à 100.000 € (en cas de lâchage des seconds) …
En toute fraternité des politiques, les banquiers s’enrichissent : collecte fiscale, emprunts internationaux, fonds souverains, flicage bancaire du peuple... Ce tandem s’affronte de temps à autre dans l’arène politique mais se réconcilie vite dans le partage du butin : conseils d’administration, grands corps d’Etat, hautes fonctions diplomatiques, parachutes et retraites dorés, délits d’initiés…
Hélas, entre argent et pouvoir, le peuple n’y voit que du feu et les affaires parfois révélées de grosses valises (de l’un ou de l’autre) mettent en moyenne 30 ans à trouver justice.
Quelquefois, l’histoire peut révéler, sans émotion, des collusions sulfureuses. A Hong Kong la puissante banque des narcotrafiquants (50 milliards $) fait et défait les gouvernants de ce monde ; au Panama, des banquiers tricolores liés à la violation d’embargo, manipulation de devises, terrorisme islamique et évasions fiscales … prospèrent pendant que 12 millions de pauvres (18,50% de la population française) survivent par leur «  bonté ».
Si l’homme est un loup pour l’homme*… il dévore tous les jours des petites proies sans risques ! Le clientélisme est au politique ce que l’endettement public est au banquier et les deux larrons se tiennent par la barbichette !

 

 

  • Thomas Hobbes: 1588-1679, philosophe anglais, fondateur de la « doctrine moderne du contrat social ».
Tag(s) : #Finances
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