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Linky, nouveau mensonge d’Etat, révélé tardivement par la Cour des Comptes (sur l’argent public 2018), risque de couter très cher aux contribuables qui gobent toujours avec foi les canulars politiques.
En 2011, le gouvernement (Sarkozy) donne son feu vert au remplacement des compteurs EDF par Linky. Objectif officiel : économie d’énergie. Objectif officieux : lutter contre la fraude, surveiller les foyers fiscaux par la consommation électrique. L’affaire est confirmée en 2014 entre l’ordonnateur (Hollande) et son exécutant Enedis (100% EDF) par un gros emprunt BEI (5,7 milliards €) garanti par l’Etat.
Dans le désordre, quelques associations et collectivités protestent en vain devant les tribunaux, qui menacent les récalcitrants de sanctions financières pour entrave au service public. C’est que Linky est destiné à gérer la consommation au plus juste et mettre fin aux contrôles physiques, donc faire des économies pour relever le compteur. De plus "Le nouveau compteur Linky ne coûtera pas un centime aux particuliers" dixit l’ex-ministre de l’Industrie et de l’Énergie (recasé depuis 2012 consultant chez Engie, géant du secteur de l'énergie)
Pas de chance ! 35 millions de compteurs plus tard, posés au forceps par les sous-traitants Enedis (parfois sans consentement) la contre-vérité éclate ! Enedis, gestionnaire du réseau EDF, va réclamer aux Français, à partir de 2022, le remboursement de son emprunt, soit 130 euros par foyer + une marge de 2,8 %, soit 500 millions d’euros, grâce à un montage financier consistant à facturer aux particuliers un taux d’intérêt… de +4,6 % !
L’artifice ? une augmentation d’une discrète taxe sur chaque facture : le TURPE (tarif d’utilisation des réseaux publics d’électricité), sur l’acheminement de l’électricité. En considérant que le compteur fait partie des outils d’acheminement, donc à aucun moment on va vous dire que vous êtes en train de payer le compteur. Un tour de passe-passe politiquement correct ou tout le monde est responsable mais personne n'est coupable.
C’est désormais derrière la transition énergétique : photovoltaïque, éolienne et voiture électrique - sur la même rhétorique financière - que l’on voit poindre en ordre de marche les goupils de l’énergie prêts à capter cette nouvelle manne électorale.

Les consommateurs sont vus comme des "vaches à lait". "Si vous ajoutez au coût des compteurs Linky la hausse du tarif réglementé, la libéralisation du secteur de l’énergie, et la taxe CSPE, censée financer les énergies renouvelables et dont on ne sait plus bien si elle le fait… Tout ça mis bout à bout, c’est un nouveau hold-up ! " dixit le vice-président de la commission des affaires économiques au Sénat
Le baratin écolo va suivre : fin du nucléaire, disparition des oiseaux, gaz à effet de serre, fonte des pôles… Après la panique pandémique, écoutons les moulins à paroles électoraux qui, comme les moulins à vent, font tourner la Bourse !

 

Tag(s) : #Finances
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