Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Mise à jour par Europe Ecologie-Les Verts

EELV.pngLe Réseau Local "Mer et Maures", prépare un bulletin Ma Terre Première "Spécial Noël" sur le thème du Charançon du palmier. Ce coléoptère sévit sur le littoral varois et même un peu à l'intérieur des terres depuis presque 8 ans. Cette année, son cycle biologique s'est étendu avec la douceur des températures estivales. Les collectivités qui n'avaient pas jaugé son importance et sont aujourd'hui dépassées par son avancée fulgurante et la mortalité accrue des palmiers. Pour ce faire, sans scrupule, sans précaution, ces collectivités ont recours à un produit chimique (Confidor) de même nature que le Gaucho (Imidaclopride), produit interdit, alors que les palmiers commencent leur floraison. Selon l'Union Nationale des Apiculteurs, le nombre de ruches a diminué de 1,45millions en 1996 à 1million en 2003. Entre 1995 et 2003, la production moyenne de miel s'est effondrée, passant de 75 à 30 kg par ruches. L' AFSSA (Agence française de la sécurité sanitaire des aliments) indique aussi que la production nationale à quant à elle chuté de 40 000 tonnes à 25 000 par an. Au-delà de cet impact tragique sur les abeilles, insectes prépondérant dans le maintien de la biodiversité, les risques de pollution et d'incidence sur la santé sont massifs. Le laboratoire VEGETECH installé à la Crau est spécialisé auprès  des services de la préfecture sur le sujet nous accueillera prochainement pour un entretien sur le problème afin de dénoncer l'aveuglement des services de l'Etat qui nient tout effet nocif sur l'environnement. Vos contributions peuvent nous aider à l'élaboration et à l'éclairage de notre enquête.
Jeant-Laurent Felizia

Var-matin-charencon-Felizia-copie-1.jpg


19-02-2010 Alerte au tueur rouge sur la commune du Lavandou

Rhynchophorus ferrugineusLe charançon rouge des Palmiers (CRP) sévit sur la côte des Maures jusqu'à Toulon depuis décembre 2009. Lessymptômes d'une infestation par ce tueur sont difficilement visibles. En effet, la colonie de charançons ronge l'intérieur du palmier, puis le palmier meurt subitement ou chute sous l'action du vent. Cependant, des signes discrets d'attaque peuvent être visibles, tels que des cocons insérés à la base des palmes, une couronne de palmes desséchée et désaxée, des trous à la base des palmes taillées, des suintements de liquide brun... La mobilisation concerne aussi bien les collectivités que les privés car le charançon n’a pas de frontière et s’attaque à toutes les variétés de palmes 
Venu d’Asie, il contamine le littoral varois depuis octobre 2006 progressant de plusieurs dizaines de km chaque année au gré des chaleurs. Le premier cas, en France, a été recensé à Sanary, dans une propriété privée. Ce ravageur est bien plus redoutable que le Papillon du Palmiers (Paysandisia archon), autre nuisible, qui s'est installé depuis déjà quelques années dans le sud de l'Europe. Les premiers symptômes du CRP n'apparaissent que bien après le début de l'infestation, les arbres fortement attaqués perdent la totalité de leurs palmes et meurent après le pourrissement complet du tronc. Toutes les communes littorales ainsi que les professionnels de la filière sont mobilisés dans la lutte contre ce fléau.

palmier mort 1Depuis 2009 une nouvelle invasion a été repérée en provenance d’Italie  Cette prolifération suscite des inquiétudes et nécessite la mise en œuvre de procédures radicales pour éviter l'infestation des quelques 50.000 palmiers recensés sur le littoral. Aucune commune ne pourra échapper à ses mandibules et le coût sanitaire préventif pour la collectivité est prohibitif et sans garantie (1500 € par palmier). Alors que l’information circule officiellement à la demande du Service régional de la Protection des Végétaux de P.A.C.A et des communes voisines, nul ne connaît l’action de la mairie du Lavandou dont la multiplication frénétique de palmiers sur l’espace public la place en première ligne. Elle a tout juste éditée une moche circulaire. Alors que ces palmiers ont déjà coûté très cher aux contribuables pour leur plantation, faudra t’il payer une deuxième fois pour les sauver ou les abattre ? Moralité: la nature reprend toujours ses droits sur la main de l’homme, fut-il autocrate ou apprenti écolo.

Var-matin-charencon-Felizia.jpg 

Tag(s) : #Écologie
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :