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Les français ont une piètre opinion des politiques. Du maire au ministre, ils les rangent juste après le banquier au bas de l’échelle de la réputation.  80 % pensent que le clivage droite-gauche est dépassé depuis trop longtemps. Ils se disent favorables à un gouvernement d’union nationale rassemblant aussi bien les extrêmes que les centristes. Il y va de l’intérêt de la nation comme celui de la plus petite organisation communale où l’on voit des incompétences squatter les mairies dans l’indifférence générale. La paralysie a gagné petit à petit les rouages de la fonction la dévoyant de sa noblesse initiale. Le dernier sondage du JDD dévoilent des français dépités par les querelles, les scandales et les conflits d’intérêt. Ils trouvent anormal l’absence de représentativité de certains courants politiques à l’Assemblée Nationale. Même François Filon  va dans le sens de l’ouverture : "François Hollande devrait réfléchir à une politique qui soit centrale, pouvant être soutenue par une partie de la droite et une partie de la gauche". Seule l’UMP bloque sur cette idée. JF Copé n’envisage aucun arrangement à l’occasion des prochaines municipales, persuadé de l’usure de la gauche dans l’esprit des français. Marine fait le même calcul en s’affichant comme alternative à la droite portant une part de responsabilité dans l’état des lieux de la France.

 

02/10/2012
l'UMP veut tourner la page du sarkozysme
L'UMP sera-t-elle humaniste, radicale, libérale ? Cela dépendra des militants, qui décideront du nouveau visage du parti lors du congrès de novembre. Les "humanistes" de Jean-Pierre Raffarin sont donnés favoris . Ils comptent bien l'emporter dans l’élection du nouveau président. Fidèle soutien de Jean-François Copé dans la course à la tête de l'UMP, ce dernier entend bien profiter du congrès fin novembre pour mettre en place son propre courant, qu'il qualifie "d'humanisme social". Selon lui, une soixantaine d'élus se sont déjà greffés au mouvement, dont le maire de Marseille Jean-Claude Gaudin, le centriste Marc-Philippe Daubresse, le député radical Jean Leonetti, ou encore l'ex-ministre de la Défense Gérard Longuet. L'ancien Premier ministre compte ainsi rassembler ceux qui, au sein du parti, se revendiquent d'une droite "modérée" et "humaniste", qu'il oppose à "la droite de l'autorité" de l'UMP. Ce courant, né en 2011 à l'ouverture de la campagne présidentielle, était en effet à l'origine destiné à contrebalancer le poids croissant pris par la Droite populaire (assimilée à la droite dure) au sein du parti. Cependant plusieurs chapelles s’affrontent en coulisse selon les sensibilités: la Droite moderne (menée par l'ancien ministre de l'Education, Luc Chatel), les radicaux (comme le député Jean Léonetti), les Humanistes (menés par Jean-Pierre Raffarin), ou encore la Droite populaire (Lionnel Luca). Nombreux pourraient être ainsi tentés de former leur propre club. Selon l’UMP, qui a décidé de tourner la page du sarkozysme, les adhérents en capacité de voter sont près de 260.000 actuellement. L'UMP cherche un chef 
désespérément

05-06-2012
Cathéchisme UMP en dix leçons
Redoutant une vague rose mais espérant secrètement une alliance de deuxième tour avec le Front National en bonne position dans 100 circonscriptions, l’UMP désigne clairement son ennemi N°1. Sélection d’argumentaires sur les blogs des principaux leaders de droite en campagne législatives.
par  Mathieu Deslandes | Journaliste Rue89

1 Il faut un contre-pouvoir

Si "la coalition socialiste-communiste-verte" l’emporte, "la gauche aura tous les pouvoirs en France : la présidence de la République, le gouvernement, l’Assemblée nationale, le Sénat, la majorité des grandes villes, 95,5% des régions, deux tiers des départements". Trop dangereux, relisez Montesquieu.


2 Demain, les Arabes feront la loi
La gauche, c’est le droit de vote pour les étrangers. "Aux élections locales dans un premier temps puis à moyen terme aux élections nationales" Or, "des élus étrangers imposeront des règles étrangères, c’est l’évidence" même au niveau local, où" les élus peuvent imposer des règles à leurs administrés".. Les amis de François Hollande ne sont pas vraiment attachés à la République une et indivisible. Christiane Taubira, la garde des Sceaux, a été à l’origine d’un référendum pour proposer une autonomie élargie à la Guyane et à la Martinique, c’est dire. La gauche, c’est le communautarisme.


3 Hollande, c’est Papandréou
Seule une cohabitation peut empêcher l’application du programme de François Hollande, qui risque de « précipiter » la France « dans une situation économique analogue à celle de la Grèce ou de l’Espagne ».


4 Tous des repris de justice
François Hollande n’est pas capable de tenir un engagement sérieux. La preuve ? Il avait promis une "République exemplaire". Or, Jean-Marc Ayrault, Arnaud Montebourg et Christiane Taubira ont été condamnés par la justice. De toute façon, la gauche, c’est la corruption. Vous avez vu tous ces scandales, tous ces socialistes inquiétés par la justice ?


5 Rendez-vous à Pôle emploi
"La gauche, c’est l’assistanat et le chômage" garantis : "Augmentation des allocations sociales sans contrepartie, hausse du coût du travail et donc des délocalisations". Et puis, chacun sait que "toute augmentation du smic en période de crise détruit les emplois peu qualifiés et pénalise l’entrée des jeunes sur le marché du travail". De même, "augmenter les cotisations sociales quand le déficit de compétitivité est notre handicap majeur ne peut que se traduire par une hausse du chômage".


6 Les socialistes vous prendront tout
Si la gauche est majoritaire à l’Assemblée, c’est parti pour « le matraquage fiscal des classes moyennes » avec la limitation du quotient familial, le rétablissement des droits de succession, la fin de l’exonération des heures sup’... Elle veut taxer "à 75% du revenu au-delà d’un certain seuil". Voyez-vous, la gauche a vraiment jeté l’opprobre "sur la réussite matérielle".


7 Ils veulent brader la France
La gauche, c’est "l’anéantissement de notre industrie nucléaire". Donc de notre "indépendance énergétique". Autant dire la fin de notre souveraineté. RIP la France.


8 La gauche, c’est l’anti-France
"La gauche, c’est le laxisme", la suppression des peines-plancher pour les récidivistes et de la rétention de sûreté pour les criminels. Surtout, la gauche attaque la famille et veut légaliser l’euthanasie. Elle sape notre modèle de société.


9 Demain, les Turcs feront la loi
"Le Premier ministre turc annonce s’attendre à des changements dans les relations turco-françaises après l’élection de François Hollande. Ce qui laisse présager une ouverture à l’entrée de la Turquie dans l’UE" On ne vous la fait pas, à vous.


10 Bonus : la liberté muselée
A peine Hollande est-il entré à l’Elysée qu’Eric Zemmour et Laurent Gerra ont été censurés sur RTL. La liberté de parole est menacée.

Vous pouvez en rajouter une couche avec un commentaire si j'ai oublié quelques autres vérités !

Tag(s) : #Politique
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