Depuis 1995 le maire du Lavandou somnole sur une victoire, à l’époque, justifiée par la lutte contre un système clientéliste. 18 ans après le naturel est revenu au galop. Aucun projet structurant, rien des promesses n’a été tenu, la dette ne s’est pas réduite, la communication est partisane et le clientélisme fait le plein. Y aurait-il une fatalité de premier magistrat dans ce village ? Le mensonge a couvert les petites manœuvres, les coups de poignard, les procédures inutiles, le favoritisme alternatif. Faire croire et faire tout son contraire est un art impossible à tenir trop longtemps. Il faut faire plaisir à tout le monde et surtout faire taire les audacieux qui contestent. Ils n’ont pas la connaissance, aucun document, assis sur des strapontins. Ils deviennent vite la raillerie du village…et de l’élu en place, bien protégé par la législation qu’il contourne aisément à son avantage ! Le maire du Lavandou est-il à l’image de son village ? C’est vrai en apparence, mais en profondeur les lavandourains sont fatigués du système Bernardi. Ils sentent bien la manipulation mais ne la discernent pas. Cela reste un décodage technique trop compliqué à piger. Donc, ils ne leur restent plus que l’usure et le délit de faciès pour sanctionner sa prochaine campagne électorale, celle du quatrième mandat. En 1995 leur choix fût la sanction, plus tard la transformation de l’essai et puis récemment un choix par défaut (avec la vague Sarkozy). Demain, ils devront décider au vu de la réalité. L’immobilisme n’est plus de mise, la promesse ne fait plus rêver et au final le résultat du sortant est déplorable. Les dénis du système Bernardi vont assez loin; jusqu’au dénigrement du bien-fondé des conclusions de la Cour des Comptes (empêcheuse de gaspiller en rond), la réduction douteuse du prix de l’eau (18 ans sans contrôle !) ou la comptabilité portuaire (acrobatique). Les positions adoptées sur trois mandats par le conseil municipal n’ont été que la caisse de résonance du maire. Lui seul est responsable de l’état des lieux, alors que certains conseillers lucides mais muselés n’ont pu que s’aligner sur son oukase. La main sur le cœur, il dira qu’il aime son village, qu’il s’est dévoué à sa cause. Certes, mais cela ne suffit plus dans une compétition où les moyens (pire ! les intelligences) ne sont pas au rendez-vous. Il faut les bonnes idées, de vraies relations de confiance, de judicieuses opportunités et saisir la chance au bon moment. Nous ne sommes plus dans une gestion solitaire mais solidaire. Le Lavandou doit changer de braquet pour devenir une vraie cité des loisirs toute l’année, pas seulement avec ses plages ! Le locataire a trop souvent ergoté et triché, les propriétaires vont donc lui résilier son bail. C’est logique et même sain pour la démocratie. Le Lavandou n’a plus de temps à perdre avec des concepts d’une autre époque, celle où nous avions la manne des Chemins de fer du Sud-Est ou l’audace d’une rupture avec notre tutelle. La métropole, la mutualisation, la maitrise des dépenses, le travail en silence, le partage d’un projet commun sont gages de l’avenir du Lavandou. Demain, la vérité doit remplacer le mensonge et le clanisme municipal !
greydon 11/07/2013 09:04
wikipedia 03/07/2013 16:55
@axiale 02/07/2013 17:30
otaulier 02/07/2013 14:12
IMC 02/07/2013 12:49
Magicien 02/07/2013 10:53
resto pas content 01/07/2013 15:13
flatteur 01/07/2013 13:04
axiale 01/07/2013 12:03
NION AU QUATRIEME MANDAT 01/07/2013 10:46