Niveau record de radioactivité à Fukushima

24 Août 2012

Mise à jour 23-08-2012
L'opérateur de la centrale, Tokyo Electric Power Co (Tepco) a annoncé, mardi 21 août, que des rascasses pêchées dans l'océan Pacifique à l'intérieur de la zone circulaire des 20 kilomètres autour de la centrale, fermée à toute activité humaine, présentaient un niveau de 25 800 becquerels (Bq) de césium par kilogramme. Ce chiffre – 258 fois supérieur au seuil fixé par le gouvernement – est le plus élevé depuis que sont effectués des examens sur les poissons et les coquillages après l'accident nucléaire du 11 mars 2011. Selon Tepco, l'absorption de 200 grammes de ce poisson entraînerait un niveau de radioactivité de 0,08 millisievert (mSv) pour le corps humain – en France, la limite annuelle admise est de 1 mSv par an. Le précédent record de radioactivité (18 700 becquerels de césium par kilogramme) avait été découvert dans des poissons de rivière du département de Fukushima. L’observation des papillons est alarmante. Ailes atrophiées, courbées ou en surnombre. Antennes difformes. Yeux bosselés. Couleur altérée. Eclosions avortées. Infertilité... C'est un très inquiétant tableau clinique de papillons de la région de Fukushima, au Japon, que dressent, dans une étude publiée dans Scientific Reports, journal en ligne diffusé par l'éditeur de la revue Nature, des chercheurs japonais de l'Université des Ryukyu (Okinawa). Notons que les explosions à la centrale de Fukushima n'ont libéré qu'un sixième de ce césium émis à Tchernobyl. Autrement dit, la chute de cette piscine, qui selon l'expression du physicien français Jean-Louis Basdevant, semble être maintenue en hauteur par les seules "forces de l'esprit", pourrait être soixante fois plus grave que la catastrophe de mars 2011. Cette dernière ayant provoqué l'évacuation permanente de 160 000 personnes dans un rayon de vingt kilomètres autour du site atomique, on peine à imaginer ce que "soixante fois plus grave" veut dire. Un professeur à l'Institut de Recherche nucléaire universitaire de Kyoto, Hiraoki Koide, propose, lui, une comparaison plus effrayante encore, surtout pour les Japonais. "Si le bassin du réacteur numéro 4 devait s'effondrer, assure-t-il, les émissions de matière radioactive seraient énormes : une estimation prudente donne une radioactivité équivalente à 5 000 fois la bombe nucléaire de Hiroshima." A notre connaissance, personne ne l'a contredit. [lire la suite...]

Augmentation Du Nombre De Poissons Radioactifs, y Compris L'Alaska, Exportés Du Japon

25-02-2012 Fukushima, l’interminable cauchemar !
Pendant qu’au Lavandou, la municipalité organisait fin 2011 une lénifiante conférence de vulgarisation sur la sureté nucléaire, se rassurant d’être à l’abri de la radioactivité, le Japon continue à faire face à une crise humanitaire et économique sans précédent, fermant ses centrales les unes après les autres.

Tepco, l’opérateur électrique privé, a déjà emprunté aux banques 2000 milliards de yen, malgré les vives protestations de la population et des déplacés (80.000 habitants) pour de longues décennies. La révélation tardive de la pollution du Pacifique annonçe une dilution effective du Césium 137 pas avant 2018, et s'ajoute au nuage radioactif qui a fait des centaines de rotations planétaires, contaminant les sols d’iode 131 et de césium 134 -137 mortels à chaque passage. La décontamination du site de Fukushima n’est pas envisagée avant 10 années.
C’est pourquoi, en Allemagne, Argentine, Australie, Belgique, Brésil, États-Unis, France, Grande–Bretagne, Japon, Luxembourg, Mongolie, Suisse et d'autres pays, la mobilisation mondiale antinucléaire se concentre sur la date du 11 mars 2012, fêtant à leur façon ce triste anniversaire où la nature meurtrie n’arrive plus à absorber les méfaits du petit homme apprenti sorcier. Nous voulons ici soutenir la coordination mondiale, bien éloignée de la petite bataille navale que se livre la municipalité du Lavandou - incapable de voir au-delà de son béton - contre les visionnaires de Port-Cros et de l'Etat.

Suisse
- Marche sur la centrale nucléaire de Mühleberg dans Gümmenen; Le début de l'événement à la gare de Gümmenen 08h30; Marcher 6 km (2 heures) jusqu'à la centrale nucléaire de Mühleberg, où il y aura de 11h00-16h00 manifestation, discours avec programme culturel et musique; Contact: http://www.facebook.com/events/324323574256984/
http://www.sortonsdunucleaire.ch/dp/ ;
http://www.menschenstrom.ch/dp/node/687 ;
http://www.sortirdunucleaire.ch/; info@sortonsdunucleaire.ch ;
Sortons du nucléaire, Case postale 1019, 8026 Zurich, Téléphone: 41 79 871 24 09 (geral), 41 79 213 41 06 (en français), 41 79 871 24 09, 41 79 533 06 26 (en allemand) http://www.facebook.com/MenschenStromGegenAtom; info@MenschenStrom.ch ; Twitter: @MenschenStrom ; http://www.menschenstrom.ch http://www.menschenstrom.ch/dp/node/662 ;
Porte-parole: Nina-Maria Kessler, 079 533 06 26;
Experts sur le nucléaire (Muhlenberg): Joss Jürg, 079 330 06 60;
Experts sur le nucléaire (Beznau): Leo Scherer, 078 720 48 36;

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TEPCO a communiqué en décembre 2011 sur l’arrêt à froid des réacteurs, le premier ministre M. Noda à lui aussi parlé de la fin de l’accident nucléaire par le biais de l’arrêt à froid des réacteurs. La première mesure du gouvernement japonais à l’annonce de cette nouvelle a été de mettre fin aux conférences de presse tandis que les États-Unis félicitaient et proposaient leur aide. Nous savons aujourd’hui que l’arrêt à froid est largement contesté par de nombreux experts. Même Tepco a admis qu’ils n’étaient pas capables de mesurer la température à l’intérieur des réacteurs alors qu’un arrêt à froid doit normalement permettre de faire des opérations de maintenance.
Le Deutsche Welle contestait, le 16 décembre dernier, l’arrêt à froid. Un des journalistes, Alexander Freund, avait cette formule: "Les lobbyistes de l’énergie nucléaire cherchent à récupérer leur crédit afin de stabiliser leur propre situation et garder le gouvernement sous contrôle". Avec les rebondissements de janvier 2012, la centrale de Fukushima n’a pas fini de faire parler d’elle. Si les réacteurs N°1, 2 et 3 de Fukushima ont subi un meltdown, seul le réacteur N°2 a fait l’objet d’une tentative d’observation du combustible fondu, le 19 janvier dernier, par le biais d’un forage et de l’introduction d’un endoscope résistant à la radioactivité.

Tag(s) : #Écologie

La catastrophe de Tchernobyl dans la politique

La Gazette de Lavandou Ensemble 09-2012

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Jean-Laurent Félizia

27/08/2012 19:40

Cet article tombe à point nommé...après les déclarations d'Arnaud Montebourg et de Manuel Valls qui oublient, en parlant du nucleaire comme une filière d'avenir, que cette énergie n'est pas l'héritage que l'humanité doit laisser à ses enfants et qu'il est urgent d'engager la transition énergétique porteuse d'opportunités économique et source d'emplois par temps de crise. L'Allemagne souvent prise en exemple a déja prouvé que s'engager dans cette voie était propice à sa balance du commerce extérieur. Dans notre région, outre les sous-marins nucléaires garés dans le port de Toulon, les sites de Cadarache et de Tricastin, nous sommes encerclés par des contextes nucléaires civils et militaires, véritables bombes en sommeil... Et que l'on arrête de nous parler de sûreté nucléaire après les exploits courageux de militants pacifistes de Greenpeace !

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Expedition MED

27/08/2012 14:38

Les scientifiques de l'expédition MED (Méditerranée en danger) prolongent les prélèvements de microplastiques contaminant le bassin méditerranéen. 290 milliards de ces micro déchets flottants sur les 10 à 15 cm d'eau dérivent en Méditerranée, selon les données recueillies lors des deux campagnes menées en 2010 et 2011 sur le bassin nord-occidental. La campagne 2012 à partir du port de Villefranche sur Mer avec le voilier Hainez a réalisé des milliers de prélèvements. La campagne est menée sous la coordination de l'Observatoire océanologique de Villefranche-sur-Mer. L'objectif principal pour les chercheurs secondés par les éco-volontaires est de réaliser les premiers prélèvements qui serviront de test pour la réalisation d'une carte du microplastique flottant en Méditerranée. Des poissons lanternes, « de type mycétophiles », qui ingèrent ces microplastiques en les confondant avec le plancton, sont également prélevés. Or, ces déchets agrègent certains polluants dont les POPs (polluants organiques persistants), lesquels sont capables d'être transférés à la faune sauvage. Leur impact est actuellement étudié par l'Université Populaire de Berlin dans le cadre de MED. D'autres polluants chimiques tels que le polyéthylène, le polypropylène, et des polyphénols peuvent être véhiculés par ces déchets et affecter potentiellement les organismes. En complément du programme scientifique de la campagne figurent également des recueils de données sur les méduses Pelagia Noctiluca, ainsi que des écoutes avec l'Acoustique Embarqué pour les Cétacés du laboratoire LSIS de l'université de Toulon

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RadioMed

25/08/2012 22:40

BIENTÔT DES SARDINES RADIOACTIVES EN MEDITERRANEE ????

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Mayday

25/08/2012 09:15

Tchernobyl…Fukushima…Port-Cros… quelle importance face à l’universel ? Le petit homme bien assis sur son cul a toujours raison. La planète s’en débarrassera comme elle l’a fait avec les dinosaures et elle passera à autre chose. Regardez-le agir dans le déni et le défi et rigolez de son âge avançant. Où est son bonheur à faire chier sa tribu ? Sa finitude le remettra à sa place dans le néant. Il faut bien un super génie qui se mêle des affaires des autres !

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henri lerouge

03/03/2012 09:54

OUF ! J'AVAIS PEUR VOUS M'ANNONCEZ UNE BONNE NOUVELLE AU LAVANDOU

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giraudy

25/02/2012 16:07

saccager le lavandou est aussi grave que fuku. Marre du bétonnage de la circulation et des prix exhorbitants pratiqués au lavandou cet été je pars en espagne

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