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La Cour des Comptes confirme aujourd’hui ce que l’on savait déjà : la progression spectaculaire de l’endettement  de notre pays et son inique cortège fiscal.  L’exode de nos compatriotes s’accélère avec une pression fiscale nationale mais aussi locale jugée alarmante par l’Europe qui doit examiner le budget 2015 de la France. Jusqu’ici, un petit revenu ou un fraudeur du code fiscal pouvaient échapper à la sagacité de Bercy. Mais la nouveauté concerne la fiscalité à la consommation et la fiscalité locale, car il faut bien manger et poser sa valise quelque part. Depuis 10 ans, les collectivités locales ont dépensées sans compter, ou plutôt vivent à la remorque des dotations de l’Etat et des emprunts si facilement accordés. Résultats : multiplication des structures communales, intercommunales, para municipales, pléthore d’effectifs, incessantes promesses électorales, indemnités honteuses et cumul des mandats ont fait bondir localement les taxes en tout genre,  sans maitriser la situation. Juste retour,  la crise s’invite désormais au cœur du système public et menace directement les élus obligés de s’organiser dans l’urgence pour éviter la faillite  L’expatriation concerne maintenant les classes populaires, les retraités et les jeunes diplômés. Certes, les motivations balancent entre la montée du nationalisme, la réduction des libertés, la fracture sociale, le mal-vivre, la perte du pouvoir d’achat… L’arrivée crédible en 2017 du Front National aux affaires effarouchent  les riches qui craignent la diète et les pauvres peureux de perdre un peu plus de dignité. Cette situation entraine un nombre impressionnant de biens à la revente et le refus de travailler  plus afin de ne pas franchir les seuils  révisés à chaque instant par Bercy. Peu étonnant de voir les français filer à l’anglaise avec  bagages, matière grise et brevets hors de nos frontières, cédant la place à une immigration  qui vient se bruler les ailes dans notre décor de carton-pâte.  Evidement la classe politique pratique le déni puisque c’est la première à profiter du système et la dernière à se remettre en cause. Un peu comme au Lavandou où tout va bien, les élus heureux, la comptabilité publique formidable, la population en progression, les vieux nourris au foie gras et les classes remplies de jolies petites têtes blondes. Pendant que les autres réduisent la voilure, nous faisons péter des feux d’artifice et tourner la roue du bonheur en chantant. Alléluia !

Tag(s) : #Politique
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