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Lavandou Tribune

Lavandou Tribune

L'info pas l'intox sur la tribune des citoyens opposés à la reconduction continue de la "majorité municipale" depuis 1995


Epic, la danseuse qui coûte cher au Lavandou !

Publié par Pascal Docquenies sur 15 Décembre 2014, 00:15am

Catégories : #Tourisme

Pas moins de 16 absents au dernier comité de direction de l’Epic, l’usine à gaz aux mains des élus qui devait révolutionner le tourisme au Lavandou. Dans le silence assourdissant de l’adjointe au tourisme, la mairie affiche une désinvolture surprenante à la non réversion de la taxe de séjour, en totalité et ponctuellement, à sa para-municipale qui est pourtant une disposition légale. Ainsi le solde 2013 (60.000 €) a été restitué en juin…2014 et une première tranche de la taxe 2014 chichement payée en août 2014 (100.000 €). Ce qui n’empêche pas l’adjoint aux finances, si peu regardant sur les notes de frais de son maire, de chipoter les frais et le carburant du malheureux directeur qui flirte avec la disette. Pour 2015, la mairie accordera (à la saint glinglin) 420.000 € (somme nettement inférieure à la collecte de la taxe de séjour claironnée par le maire) sur les 612.000 € nécessaires pour faire tourner une équipe qui ne démérite pas. Pour info : sans effort, la régie du "parking à bateaux" est en excédent d’exploitation de 640.000 € et le CCAS dispose d’une subvention de… 450.000 €. L’équilibre de l’Epic utilisera donc le système D de son docile directeur sur les réservations, la publicité et les produits dérivés. Constat affligeant, car depuis 1995, le maire n’a cessé de pénaliser le tourisme de sa ville, commençant par casser le SIDT (Syndicat intercommunal de tourisme entre le Lavandou et Bormes) puis supprimant Lavandou Tourisme pour installer l’Epic à sa main. Résultats : désaccord des professionnels, actions débridées, 70.000 € d’éditions pompeuses, oubliées chaque année, dans les placards des hôtels, manque d’argent chronique. Le tourisme est maltraité par un maire qui considère "son" village comme un Luna park et fixe par délibération les dates d’ouverture et de fermeture de la pêche aux touristes. Amusant, dans une station dite internationale ouverte toute l’année. Un Epic intercommunal, doté d’un budget au triple avec de simples bureaux d’accueil, serait bien plus utile.
Plus cocasse, le serpent de mer consistant à supprimer de l’Office de tourisme les logements de vacances non classés. Petit rappel: c’est par la décision en 2005 de faire réaliser directement par ses services ce classement que le Lavandou avait provoqué, en concertation avec les autres communes, le naufrage de l’UDOTSI, organisme départemental en charge de ce classement (jugé trop lent et inefficace). 10 ans plus tard, sans n’avoir jamais rien entrepris, le Lavandou tente à nouveau d’interdire de publicité les locations non classées ! Entre-temps, l’usage des puissantes centrales de locations, sans acompte et sans classement, s’est généralisé.
Pour finir, le Lavandou veut obtenir parait-il la marque "Qualité Tourisme". Au préalable, rappelons quand même qu’il appartient à la commune de relever le niveau général des prestataires et de les mettre en conformité à minima avec les textes en vigueur. Comme : l’écoute et le traitement du client mécontent, la propreté, la gestion environnementale, la pratique des langues étrangères, la formation du personnel, le logement des saisonniers… Pourquoi vouloir ce label sans celui de Tourisme & Handicap ? Cela présente peu d’intérêt au regard de la cinquantaine de labels qui ornent le paraître des villages de France. Une médaille civile n’a jamais fait un combattant ! Comme la gestion catastrophique du fonds Fisac par la mairie du Lavandou encore bien présente chez les commerçants !
Finalement l’Epic de tourisme n’aura apporté que deux certitudes aux lavandourains : celle d’une structure para-municipale plus coûteuse qu’auparavant (lire le rapport de la cour des comptes) où l’argent est contrôlé par le Trésor Public (évitant les tours de passe-passe d’antan entre la mairie et Lavandou Tourisme); et celle d’une réelle fracture entre gestion privée et gestion publique. Son ex directeur général dubitatif disait de l’Epic qu'il était l'erreur stratégique d’un maire machiavel en mal de pouvoir...

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L
Faites comme je dis pas comme vous pensez. MOOAAA !!!!!!!!! je détiens la vérité je suis CHEF par la volonté du peuple ! Incultes ROMPEZ !!!!!!!!!!
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I
De toute façon, tout ça va bientôt changer. L'intercommunalité imposera bientôt le rapprochement de ces structures pour proposer à moindre cout un territoire et non plus un village ...
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L
Changer ? oui mais quand ? en attendant c'est nous qui payons la danseuse. en tant que commerçante je en suis jamais citée dans les documents de l'épic c'est contraire à la loi car c'est de l'argent public. si d'autres comme moi passer le message sur ce blog je veux rassembler du monde et attaquer l'épic sur cette irrégularité qui n'existe pas à bormes ni à la londe. Faut se faire respecyer.
S
Je ne pleure pas sur l'épique bras armé de la mairie toute puissante dont le pouvoir va assez loin dans les sphères régionales mais je pleure sur le maire jamais au bon endroit et maladroit partout je ne le vois pas laisser un très bon souvenir de son trop long passage. Félizia donnera une autre image plus moderne à sa sucession
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L
Juste un petit point à propos des magnifiques revues de l'Epic... elles sont distribuées avec un peu de retard me semble t'il...mais surtout allez dans les fonds de rangements de la mairie, des écoles etc...et vous en trouverez des centaines non distribuées... C'est ce qu'on appelle du gachis....
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L
Article ridicule et risible. L'épic a mis fin aux indécisions des commerçants sur la stratégie à mener. Au fonds du panier personne ne voulait payer et c'est bien la mairie qui finissait par ouvrir sa bourse. Celui qui paie est le maître ! Gil Bernardi a eu raison de mettre fin à cette tartuferie entre Philippe Thorn et ses adhérents dont la plupart sont des propriétaires sabs scrupules qui ne paient jamais rien et réclament toujours plus
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J
tout d'abord le sieur Grollais, "macqué" avec la Mairie un peu de respect pour les morts ..je vous rappelle que Philippe Thorn est décédé et l'accabler aujourd'hui est bien de votre niveau... Combien le maire vous donne t'il pour écrire de telles "ordures"....vous prétendez tout savoir...mais vous ne savez pas tout...et surtout vous dites des choses malveillantes même sur les morts ...encore une fois honte à vous...
V
Coincé entre l’enclume et le marteau le directeur fait ce qu’il peut et de toute façon sa situation est assez confortable avec un bon salaire un treizième mois une voiture des compensations il ne va pas la ramener contre le maire. L’adjointe en charge du tourisme est dominée par le personnage et le maire jamais une critique, aucune initiative, aucune perception, insipide. Un intervenant parle de domination des administratifs il est en dessous de la vérité un épic est contraint par la loi, le trésor public, la tutelle des élus il est inadapté à ce type de mission
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E
Mr Bernardi ne reconnait jamais ses erreurs. Celle là en est une grosse. Le CA n'est qu'un rassemblement de complaisances qui se mord les doigts d'avoir été choisi par le prince. Cet article ne relate pas la manipulation qui a permis de supprimer l'association lavandou tourisme qui fonctionnait très bien avant ce "machin" aux mains des administratifs. L'épic financé par la fiscalité est un outil de propagande de la mairie c'est à dire la moitié des électeurs.
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L
Erreur mr Bernardi ne fait jamais d'erreur c'est vous qui ne comprenez pas tout ce qu'il fait pour vous rendre heureux d'où son rapprochement avec la ville heureuse de son ami l'écologiste. La pub vous le dit: méfiez vous des contrefaçons ! il ne suffit pas de se peindre en vert.... pour avoir par exemple de beaux palmiers qui coûtent un bras aux contribuables
M
Les "pompeuses éditions" de prestige ne sont pas oubliées dans quelques placards des hôtels ! Elles leur sont distribuées au compte goutte en fin de saison. C'est fort dommage, car au delà de leur coût, prohibitif, elles sont plutôt bien faites mais trop flatteuses pour exprimer la réalité du village...
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