Cocasse réunion entre « les professionnels de l’hébergement » et le directeur de l’office de tourisme du Lavandou que le petit rapporteur s’empresse de publier à la demande du château Reyer
Après 100 ans de manne touristique débridée les voici en énième conclave à gamberger sur les caprices du marché. Que faire ? quand ? comment ? avec quels moyens ? Par prudence ou méfiance, beaucoup n’ont pas attendu les solutions miracles promises par l’inventeur de l’Epic, sabreur de la brillante association Lavandou Tourisme, autrement plus dégourdie avec ses 570 adhérents
Que de banalités entendues depuis l’introuvable source d’eau chaude dans ce même périmètre. Ce serait le moment, parait-il, d’explorer les pays de l’Est (en guerre, en récession ou submergés de migrants); l’Amérique, alors que la précédente équipe - maire en tête - a sillonné sans suite les Etats Unis et le Canada. Le plus beau village du monde adore se gratter le nombril…
Deux vérités sont quand même ressorties : l’absence d’avant ou d’arrière-saison et le tourisme d’affaires inexistant. Deux pavés dans la mare municipale par le manque d’équipement sans cesse repoussé depuis 21 ans et la désuète animation de banlieue imposée par notre G.O…
Tout est à reconsidérer à la base: la qualité des hébergements, l’accueil dans la langue des clients, les tarifs, les horaires, le stationnement et tous les services qui n’existent pas autour du tourisme
Notre conseil à Mr le directeur de l’office de tourisme est de faire comprendre aux professionnels ce qu’est un client et à la mairie ce qu’est le tourisme. Certainement pas une vache à traire à l’infini sans fourrage, confort, sécurité et gentillesse
Au Lavandou, nous adorons le blabla pompeux et les apéros, mais nous manquons sérieusement de leaders !