Cet automne, en arrivant au Lavandou, je me languissais d’apercevoir dauphins et baleines, mythique promesse municipale portée sur les pompeuses éditions officielles. J’avoue que je ne savais pas la commune si étendue pour apercevoir les premiers cétacés à 30 miles (48 km au large de Saint Tropez) - bien au-delà des 12 miles de la mer territoriale administrée par le Préfet de Région - C’est pourtant par là qu’il me faudra chercher les premiers dauphins. Quant aux baleines j’ai dû prévoir une journée et 50 miles en mer (80 km).
Le maire du Lavandou ne cesse d’utiliser des artifices et des mièvreries pour vanter sa commune aux touristes. 20 ans en arrière il exploitait le concept de « la station aux 12 sables », reposant sur une réalité à la fois géologique et cadastrale. Bien plus réaliste et imprenable par ses voisines.
Depuis, notre guide s’est mis en tête de réfuser l’extension du Parc National de Port-Cros jusqu’à la place Reyer, mais finalement s’empare par tactique de la charte Pelagos. Expositions, fanfares, partenariats, honneurs… l’autoproclameraient presque l’inventeur du Sanctuaire. Jusqu'à enjoliver sa promesse communale.
Peut-on laisser faire une telle mystification si loin de la vérité ? Cette tromperie commerciale pourrait être contestée par des groupements de consommateurs bernés. Mais le plus beau village de France (avant Bormes) n’en a cure !