La majorité Regain observe avec inquiétude la baisse constante de fréquentation de la station balnéaire, conséquence de l’hypocrisie municipale résumée sur 20 ans :
- La rupture avec le SIDT (syndicat intercommunal de Tourisme, entre Bormes et le Lavandou) jugé trop coûteux selon la nouvelle majorité 1995
- La dissolution "arrangée" de l’association Lavandou Tourisme gérée par les professionnels (520 adhérents - 250.000 € de subventions) au profit d’un Epic géré par la commune (642.000 €)
- Le dédain affiché contre le Comité départemental du Tourisme (CDT83)
- L’anéantissement arbitraire du prestataire d’éditions touristiques gratuites
- L’indifférence envers les nouveaux marchés d’Asie et du Moyen Orient
- Les partenariats de complaisance, dits « de territoires »
- Le limogeage successif de 4 directeurs de l’Office de Tourisme en… 4 mandatures
- La pauvreté de l’animation estivale sans soutien de l’arrière-saison
- L’abandon du port dans un rôle de parking à bateaux
- Le transfert de la fiscalité sur le dos des touristes et des professionnels
- L’absence d’aide qualitative aux professionnels depuis le fiasco Fisac
- Le manque d’alternative au « tourisme serviette »
- Le rejet du parc national de Port-Cros, créateur de nouveaux métiers
- Les éditions touristiques officielles… pompeuses au-delà de la réalité
- Le faux calcul qu’une centrale de réservation est la bouée économique de la commune
- La pratique du déni touristique d’une saison de plus en plus courte sans repenser l’offre
- L’appropriation des idées… des autres en les faisant passer pour siennes
- L’inaptitude à organiser à temps les délégations de plages
- La contribution à détruire le littoral par une pollution estivale excessive
- La lenteur des travaux qui maintiennent l’angoisse des inondations parmi les habitants
- L’incapacité à traiter les dossiers symboliques d’un tourisme propre (égouts du Cap Nègre, loi littoral, charançon rouge, affichage illégal…)
Pourtant, le tourisme, seule richesse du Lavandou, mériterait plus de réflexion de la part des élus dont la seule initiative est de décréter la saison estivale ou d'applaudir le discours commercial hésitant de la commune entre " Le plus beau village de France, La station aux 12 sables, Parfums de lumière, Signé Lavandou, La Cité des dauphins et des baleines…" sans se regarder dans un miroir.
- Enfin, la dernière erreur - la plus magistrale - est de révoquer le seul professionnel du tourisme qui pouvait encore faire évoluer le Lavandou : le directeur de son Office de Tourisme !
L’intercommunalité aura-t-elle le dernier mot en 2017 sur ce regain d’incompétences ?