L’usure du pouvoir a fait son œuvre et le fringuant "chevalier blanc" de 1995 s’est rangé dans la catégorie des vaincus, incapable de donner au Lavandou un avenir, alors que le sien est déjà dans le passé.
Mon intuition s’était tourné un temps vers l’écologiste avec un brin de réserve. Je ne m’étais pas trompé dans mon hésitation, car de plus en plus proche de Gil Bernardi en toute tartufferie.
Rien à redire, sinon que ses allers retours infructueux, pour rejoindre différents courants politiques augurent bien d’une attitude à essayer de se rapprocher de ceux qui pourraient le secourir. Une sorte de Cheval de Troie itinérant devant chaque élection. Il est évident qu’il ambitionne un espoir municipal, soit prochain, soit plus lointain, alors que de nombreux observateurs se permettraient de douter des - soi-disantes - qualités dont il se pare en catimini et en toute duplicité.
Sa prétendue opposition au maire actuel, affichée depuis de nombreux mois, ne trompe personne. Mon opinion, basée sur des observations, lors des réunions municipales, parle d’elle-même.
Ne serait-il qu’un habile politicien de poche qui fait semblant de flatter Gil Bernardi pour mieux lui succéder ?
D’un autre côté, j’entends parler de "renaissance du Lavandou", sans en connaitre le ou les auteurs. "Renaissance" ou "Regain", quelle différence dans la mystification ?
L’état des lieux de notre commune parle de lui-même. Pas de boulot, mono-produit, tourisme de masse, dette, surpoids d’agents municipaux, projets fumeux, refus d’intercommunalité… ne font pas bonne figure dans une compétition élargie aux communes voisines bien mieux organisées.
Parfois, j’en arrive à regretter avec nostagie l'ex-opposition "Lavandou Ensemble", moquée comme une sous-douée de la gestion publique par le maître des lieux, qui ne va pas tarder à rejoindre à son tour les cancres de la politique.
La nécessaire succession de Gil Bernardi, perdu dans son extase révolutionnaire et ses mirages d'antan, est ouverte à tous.
Notre avenir en dépend !