La liberté d'expression est un principe absolu en France et en Europe, consacré par plusieurs textes fondamentaux.
"Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit." (CEDH)
" La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi " (article 11 de la Déclaration des droits de l'homme).
" Le journalisme prospère lorsque les médias sont libres et indépendants, lorsque les journalistes peuvent exercer leur métier en toute sécurité, lorsque l’impunité est l’exception" (UNESCO, Irina Bokova)
Cette liberté d’expression et d’information constituent les piliers d’une société saine et démocratique sur lesquels repose la croissance sociale et économique : ils permettent la libre circulation des idées – nécessaire à l’innovation – et renforcent la responsabilité et la transparence.
Mais au fil des lois cette liberté est rognée par des interprétations liberticides confondant humour, caricature et militantisme. La censure n’est jamais très loin. En France "la concierge est dans l’escalier’’ comme le "censeur est dans le prétoire". Les deux font le ménage, chacun en leur intelligence du code de copropriété ou du code pénal.
Finalement bâillonner la liberté d’expression jusque dans les plus petites communes est une marmité électorale sur fonds de vérités. Hélas, quand la soupe est bien servie personne ne veut plus la gouter.
Le curseur sociétal s’est déplacé selon l’humeur afin d’ignorer l’humour !