Alors que les médias traquent les volontaires acceptant de sauter dans le vide de la piqûre libératrice, les élus (es), les guérisseurs et autres donneurs de leçons patriotiques, restent prudemment en arrière.
A leur défense ce vaccin, qui n’était il y a peu qu’une « hypothèse » est devenu en quelques semaines « une vraie lueur au bout du tunnel »
Avant de décider des veinards dans les Ehpad ou de crier « au loup » sur une troisième vague, il serait utile de rappeler la célèbre devise du naufrage maritime « les femmes et les enfants d’abord ». C’est la loi du bon sens, dite « des plus vulnérables », et la logique du vivant !
Il est parfaitement hypocrite - voire contreproductif - de vacciner en direct quelques bougres au-delà de l’espérance de vie (dont une femme de 101 ans en RFA) devant une population craintive au motif qu’1/3 des décès Covid sont dans les Ehpad (lieux de perdition de fêtes incontrôlables). Imaginons tout simplement qu’ils meurent… de vieillesse juste après, qu’allons-nous prétendre ?
Bien évidemment : ni présidents, ministres, députés, sénateurs, maires… ne sont volontaires pour avoir leur photo dans la rubrique nécrologique de la Nation.
La moins mauvaise nouvelle est que le vaccin n’est pas obligatoire. Non par liberté de conscience, mais parce financièrement il n’y en aura pas pour tout le monde.
Car l’Etat est déjà dans le casse-tête du remboursement des 500 milliards € (dont 300 milliards de prêts garantis) sans aucune visibilité sur la longueur du tunnel Covid-19...