Après des années de prépotence, le "clanisme" perdrait-il pied au Lavandou ?
Souvenons-nous de sa fronde contre l’extension du périmètre du parc national de Port-Cros qui aurait empêché le bétonnage débridé de la commune. A cette occasion, le "clanisme" avait d’ailleurs expérimenté à son avantage un referendum populaire jamais réitéré.
Rappelons-nous aussi les contorsions du "clanisme" à ne pas rejoindre l’intercommunalité Méditerranée Porte des Maures, par ses oukases d’enfant turbulent.
Ou encore sa crise d’autorité sur les commerces du port sans faire mieux que les délogés.
Tout comme sa "fixette" sur les quelques opposants qui défendent les 47,54% de mécontents - largement majoritaires ce jour - sur une réélection à répétition.
Mais le temps qui passe provoque la corrosion du "clanisme" … déjà 5 mandats au compteur, une déroute économique reposant sur un tourisme rétréci à trois mois, une absence d’emplois pérennes, une dette interminable (malgré 3 millions € d’excédents budgétaires), des animations liquidées avant de commencer et une insécurité croissante.
Et comme "En démocratie, la politique est l'art de faire croire au peuple qu'il gouverne" * le "clanisme" reprend à son compte des idées populistes décalées: recenser les arbres rescapés de son urbanisation; élever des estacades contre la mer; expulser les pigeons (pas ceux de nos clapiers urbains); apparaitre enfin dans l’intercommunalité de tourisme; sauver son oeuvre majeure par des projections gratuites au Grand Bleu; s'opposer à la liberté syndicale du corps enseignant...
Bref, le "clanisme" tourne en rond en son "Eldorado", "Fantastique", sans Père Noël, ni sardinades ni feux d'artifices ... tentant de relancer le bon temps jadis.
C’est qu’en carriériste de la République le "clanisme" lavandourain a cassé toutes les initiatives qui pouvaient lui faire de l’ombre. Ce comportement féodal du " tout ou rien " a certainement couté à son maître des fonctions plus hautes – dont il avait largement capacité - masqué par des pirouettes verbales qui n’ont dupées personne. Ici, le "clanisme" s'est déjà attribué 9000 jours de pouvoir ininterrompu sans se soucier des 1000 jours restants.
Pendant ce temps, les communes voisines ont largement profitées de ce repli sur soi pour occuper la place laissée vacante faute d'ambition collective.
Mais comment peut-on encore rester crédible longtemps sans un grand dessein autre qu'une improbable baisse des impôts ?
De toute évidence, la République est obligée de reformer son organisation territoriale, au risque de sombrer si elle n'éradique pas ce "clanisme" local qui compromet l’avenir de notre grande nation portée par la Révolution.
Cercle d’études Reyer
Marie-Noelle Noble
*Louis Latzarus 1878-1942 journaliste, essayiste et biographe français