Dans le Var, aux législatives, une claque historique attend la droite traditionnelle. Elle confirme que les Français veulent débarrasser le paysage des affairistes politiques incapables de changer leur fonctionnement, englués dans les promesses jamais tenues et les scandales à répétition.
Dans la tourmente le Var, doublement attaqué par le R.N et Reconquête, laissera peu de place à la résistance L.R qui ne s’est pas encore vendue à la Majorité présidentielle, peu empressée à leur égard.
En projection, la 4ème circonscription sera le test grandeur nature des prochaines municipales où l’extrême droite pourrait balayer les traitres en leurs mairies respectives. Là aussi : gestion de l’immobilier, déchets, appel d’offres, eau, endettement, emplois, copinages… seront au rendez-vous des urnes. Car combien pourront signer la Charte de la Majorité présidentielle pour sauver leurs fesses où « les candidats s’engagent à ne pas être le candidat d’un camp politique mais à représenter l’ensemble des citoyens » ?
Sur le plan national, les Républicains (LR) sont donnés à moins de 10% dans les législatives et obtiendraient de 30 à 70 sièges (contre une centaine aujourd’hui). L’écrasante majorité présidentielle emporterait de 300 à 350 sièges (la majorité absolue est à 288) tandis que la NUPES (Rassemblement de la gauche) espère entre 105 et 165 ; le RN prévu à 23% au premier tour, s'envole entre 50 et 80 sièges...
Les électeurs décomplexés exigent désormais un changement des élus avec des résultats immédiats à tous les niveaux.