Il est surprenant que la majorité municipale Regain, qui conduit depuis 27 ans l’économie de la commune, se complaise dans l’expansion d’une surpopulation estivale dont les effets négatifs pénalisent notre image de station balnéaire internationale.
Destruction de l’environnement, bétonisation débridée, ambiance Luna Park, racket fiscal… ont pour conséquences : incivilités, nuisances, impolitesses, vols, insuffisances répétées des services publics, déficience de professionnels et au final mécontentement des vacanciers qui réduisent leurs séjours et des résidents qui quittent la commune avec une plus-value immobilière abusive.
A ce jour rien n’a été entrepris par cette savante majorité pour maintenir le Lavandou comme une station balnéaire responsable, ouverte à l’année, alors que sa réalité est une saisonnalité très réduite où tous les excès sont autorisés.
Par facilité, cette majorité municipale a suivi le mouvement général de l’héliotropisme européen, Eldorado des vacances, sans anticiper le retournement irréversible du tourisme vers moins cher, plus exotique à 2h d’avion low-cost.
Au Lavandou aucune recette autre que le tourisme de masse fait tourner la commune limitée à ses plages dont elle vante les eaux cristallines sans effluves, sans mégots, sans musique, sans ballon, sans courant Ligure, ni objet flottant non identifié (sic).
Quant au patrimoine culturel il a cédé sa place depuis belle lurette à l’inculture, car la beaufitude est adepte des réseaux sociaux, de la malbouffe, des concerts gratuits et de l’effet d’aubaine.
Des plaquettes luxueuses aux actes... l'autosatisfecit municipal ne trompe plus les résidents victimes de ce tourisme irresponsable.
Souvenons-vous qu’en 2011 un ambitieux avait eu recours à un référendum populaire pour refuser l’ingérence du Parc National de Port Cros dans ses affaires. Aujourd’hui, on comprend mieux pourquoi et nous entendons ce mal être des lavandourains bernés par ce pied de nez, en réclamant un référendum citoyen sur l’expansion ou la régulation de ce tourisme de masse au Lavandou.
Cercle d’études Reyer
Emmanuel Moreau