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Encore et toujours la galère pour les plagistes du Lavandou !

Ca continue ! Le maire veut tout savoir, tout régenter, exercer partout son autorité et toujours avoir le dernier mot. Lui seul sait. Circulez ! Y a rien à (sa)voir !

Nous lui accordons que certains plagistes – pas tous – prennent quelques libertés avec les surfaces concédées. Un contrat est un contrat, il se doit d’être respecté. Les contrevenants doivent rentrer dans le rang. Encore faut-il que tous soient traités sur un pied d’Egalité avec les mêmes conséquences. Ce qui n’est pas le cas !

Même règle sur l’exigence du BNSSA (brevet de secourisme) qui doit être présent pendant les heures d’ouverture – condition sine qua none – et dont le contrôle semble déjà oublié, pour certains d’entre eux.

Mais parlons  plutôt des conditions d’attribution de DSP (délégation de service public) imposée aux plagistes. Comme rien n’est jamais simple, deux statuts sont appliqués sur la commune du Lavandou, liés au mode d’occupation des lieux.

L’un concerne certains propriétaires (ou locataires) installés sur un terrain privé en limite de propriété communale. Surtout sur les plages de la Fossette, Aiguebelle et Cavalière. Ils ne sont pas obligés de monter/démonter leurs constructions à chaque saison et peuvent ouvrir le soir. Ils doivent quand même concourir à la DSP (pour 3 années) au regard de l’occupation commerciale de l’espace situé sur le domaine public communal, mitoyen de leurs exploitations pour les matelas et parasols indispensables à la profession. Le plagiste acquitte alors une redevance annuelle (conséquente) et ne peut espérer une quelconque propriété commerciale. La logique le met pourtant en position privilégiée pour l’attribution de cette délégation…

Forcément, on voit difficilement un plagiste avec  matelas et parasols, exercer seul, sans construction, sans buvette, sans douches ni sanitaires, devant un autre restaurateur installé sur une propriété privée en bordure de plage. (et pourtant, curieusement, ça existe à Aiguebelle !... mais ca c’est une autre histoire dont on reparlera bientôt !...)

L’autre statut concerne les plagistes sur le domaine public communal ET sur le domaine public maritime. Comme ceux de l’Anglade où la situation se complique. L’Etat délègue l’exploitation de ce domaine public maritime aux communes. Or, les inerties et lenteurs bien connues de l’administration font prendre du retard dans les attributions. L’appel d’offre publié dans Var Matin le 6 janvier 2009 précise que c’est pour 9 saisons d’exploitation, mais au 15 mai, les plagistes sont toujours dans la plus grande précarité. D’où, un statut bricolé de location précaire, illégal et sans aucune garantie de pérennité, leur a été proposé (…imposé), dans l’attente de l’approbation tardive du sous-traitant  par l’Etat…

Pour bénéficier des 9 saisons, le maire exige de lourds investissements amortissables sur la durée (+/- 100.000€). Si quelques plagistes sont éventuellement prêts à investir, leurs banquiers le sont beaucoup moins, exigeant des garanties impossibles à donner. Précarité inadmissible et stressante qui vous ronge la vie, le moral et la motivation… C’est dans ce climat que le maire refuse désormais de tenir les engagements de l’appel d’offre initial. Ce sera maintenant 3 saisons ou rien, et  6 mois pour prouver sur factures l’ensemble des investissements engagés à la hauteur des nouvelles exigences. Sinon c’est la résiliation du contrat !...

Qui peut travailler sereinement dans ces conditions et  sans le soutien de l’élu responsable des plages !

Le statut de délégataire de service public est un statut scélérat qui doit être entièrement remanié par les pouvoirs publics. Il est utilisé à toutes les sauces et interprétations, indistinctement appliqué pour une multinationale qu’à un plagiste saisonnier. Le pouvoir municipal abuse par des contrats souvent léonins, retards volontaires pour éviter toute négociation, exigences unilatérales ! Tout cela à sens unique ! modifiant à son gré délai, attribution, règles du jeu, soigneusement abrité derrière les textes. Souvent, il se prend à son propre piège ! Comme il est parfois trop tard pour rattraper la situation, les contrats sont alors bâclés dans une ambiance lamentable ! Ou mieux, les lieux restent fermés. Quel gâchis ! Qu’importe ! Ce n’est jamais de sa faute !

N’oublions pas : SERVICE PUBLIC, mots clés de la délégation.

Ce service est rendu à la commune et les plagistes sont des intervenants incontournables de l’activité économique et touristique de notre village. Qu’ils soient respectés !

Ne devenons pas corvéables à merci.

Ne soyons pas rampants, courbés, résignés, devant tant d’excès de pouvoirs : celui d’anéantir  des années de travail, de briser la liberté d’entreprendre,  de vous assassiner socialement.

Et en silence, s’il vous plait !

Voila ce que vivent les plagistes aujourd’hui au Lavandou !

Paul Henry 

Var Matin.Sécurité des baigneurs au coeur des débats

Les-plagistes-reclament-une-nouvelle-legislation

Tag(s) : #Le bêtisier du maire
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