La gouvernance française va mal. Coco le roumain en est l’illustration répressive, tandis que l’autre, celui du film [obsédé par la perspective d’en mettre plein la vue au monde entier] ne fait plus rire grand monde… 30.000 places de prisons en plus (soit 80.000 en 2017), encadrement militaire pour les jeunes, fermeture des paradis fiscaux, logiciels espions dans les ordinateurs, perquisitions téléphoniques, chômeurs au travail, suppression de la dette publique, éradication des talibans, expulsion sans retour des Roms, 5000 radars sur les routes, suppression de la nationalité, recrutement de 100.000 fonctionnaires dans la répression , surtaxe des riches… le catalogue pathétique s’égrène au fil de l’actualité creusant le désamour des français pour leur Président, bien isolé dans son super "Sarko One" courant le monde devant les télévisions du monde entier. Cette dispersion idéologique et frénétique de la surenchère fait penser au dernier carré romain des fidèles face à l’inéluctable échéance de 2012. Congrès UMP en berne, affaires de gros sous, valises africaines, femme de ménage trop providentielle, Clearstream, Karachi … sèment le doute sur la folie du pouvoir. Un à un les soupirants de la République, généraux d’hier (Hortefeux, Rama Yade, Mam, Woerth… ) disparaissent des écrans dans le déshonneur. La cellule communication de l’Elysée tourne à plein régime enchainant les coups médiatiques dans un grand mix-marketing à la Procter et Gamble. Il faut sauver le soldat Ryan sur lequel les sondages ne sont plus publiés afin de ne pas démobiliser les derniers grognards. Mais en politique rien n’est jamais fini. Le temps d'une campagne et la guerre en Afghanistan deviendra juste, celles de la Lybie ou du Congo des affaires commerciales, la dette et le chômage seront bien inférieurs à nos voisins, l’insécurité restera une valeur sûre. Le discours gagnant ne varie pas à droite. Avec tous ces étrangers qui viennent profiter de notre pays, personne n’a la bonne solution, sauf bien sûr ces arrogants chinois qui veulent appliquer leur méthode autoritaire à l’occident en nous muselant par l’aumône. Certes, le gouvernement n'a plus de sous, mais a encore des idées pour remettre les français au travail. Il suffit de leur vider les poches et de sortir le bâton. L’augmentation du nombre de pauvres doit les faire réfléchir sur le sort qui les attend faute d’entreprises, d’initiatives et d’ambition nationale. Si le bilan hygiéniste n’est pas encore très lisible c’est la faute des médias qui déforment les propos, contestent les solutions, obligent le gouvernement à réviser ses positions. Les français ne comprennent plus le Président qui pourtant leur consacre beaucoup de son énergie. Normal, la France a changée, plus de brassage, étrangers sans droit, couples pauvres, jeunes chômeurs…trop décalée avec le concept "travailler plus, pour gagner plus". Depuis "la force tranquille, une idée qui fait son chemin" (1981), il nous reste à tester "la France aux français", qui ne vaut guère mieux, pour passer de coco à cocorico !. A suivre…