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Mise à jour 23/09/2011. Ainsi notre génial maire s’est fait piégé par les prêts toxiques. Lui qui voulait tellement démontrer tenir en main la situation financière du Lavandou que j’avais presque oublié le départ par KO technique de Faedda, artisan d’une ardoise grandiose sur le golf de cavalière ayant entrainé la faillite de l’hôtel Surplage et l’enrichissement de quelques promoteurs, toujours présents autour de l’actuel maire. Incorrigible celui-ci aurait presque nié au dernier conseil municipal avoir renégocié un prêt avec la banque Dexia. Heureusement le directeur des services tient parfaitement le compte-rendu détaillé de la séance du 29-06-2007 où c’est  voté noir sur blanc (21 voix POUR soit 18 + 3 procurations). Que faire aujourd’hui ? Pardi ! un procès au prêteur et stopper tous les remboursements. Quitte à être dans la difficulté autant entrainer le coupable avec nous. Seulement le droit est pour lui, la procédure perdue d’avance. Alors rejoindre le cortège des dupés ? ce qui signe la reconnaissance d’une faute de gestion lourde. Virer le directeur des services ? mauvais conseiller au cours de cette sinistre séance. Retirer sa délégation à l’adjoint aux finances ? Face au maire, tout le monde connait le rôle des conseillers municipaux ou des directeurs au Lavandou. Sanctionner le maire devant un tribunal et le rendre inéligible ? Long, inutile et les lavandourains sont remontés contre sa réélection. Faire avaler la pilule aux contribuables ? Risqué. Je ne voudrai pas être à sa place, car l’affaire ne fait que commencer et s’il voulait la cacher, la presse nationale plutôt en forme [comme Libération] l’embarquerait sur d’autres dossiers sans réponse. Et puis il ne s’agit que de 4 millions € sur 17,5 millions € de dette communale, sur laquelle nous ne savons pratiquement rien. Les lavandourains déjà soumis à l'information toxique du maire ne sont pas au bout de leur peine sur la dette !


19-09-2011. Pourquoi le maire du Lavandou n’a-t-il pas éradiqué la dette de 22 millions € partiellement héritée de son prédécesseur  depuis 1995 ? La revoilà 16 ans après encore plus abyssale – 17,5 millions € - insupportable pour un si petit village de 5900 habitants (corrigé obstinément à 13.918 h. des variations saisonnières). A raison d’un remboursement de 1 à 1,5 millions €  du principal chaque année pendant 11 ans sur un budget annuel de 17,2 millions € l’équilibre était possible. Maintenant avec 100% de taux d’endettement, une fiscalité locale qui a augmentée de +42% depuis 1995 (qui a permis 14 millions € de recettes supplémentaires) et la vente inconsidérée du patrimoine de notre village, c’est bien trop tard pour réagir. dette_550.jpgDepuis 1995, cette surenchère de la dépense publique supérieure aux besoins  a été mise en place pour faire plaisir et garder le pouvoir. Ce cancer économique des collectivités est passé au premier plan des préoccupations des citoyens, loin devant le sécuritaire, où voudrait nous ramener les élus UMP. Il est vrai que ce discours a plutôt servi leur réélection : explosion des emplois territoriaux, police municipale,  webcams de surveillance, constructions de gendarmerie, véhicules électriques, plantes vertes, Epic et paramunicipales de tous poils... Le bon peuple en redemandait sans se préoccuper du financement. Mais voilà, les français se retournent contre les élus professionnels. Peu actifs, trop esbroufeurs, cumulards, manipulateurs, confondant parfois les finances publiques et leurs indemnités, le code des collectivités et les intérêts de leur parti. Du coup, La réforme électorale arrive bon train par l’extérieur, poussée par le mécontentement populaire, un besoin d’air frais, de têtes nouvelles mais aussi une génération de jeunes décidés à chasser les arapèdes du pouvoir. Exit les autocrates, messieurs "je sais tout", menteurs, égocentriques, faux-culs et les complices de leur bord. Les banques s’y collent aussi, inquiétées par l’insolvabilité montante des collectivités, attaquées par leurs emprunteurs pour soutien abusif ou mauvais conseil (un comble). Combien de collectivités sont en cessation virtuelle de paiements sans le recours à l’emprunt dont elles lissent, étalent, repoussent sans cesse les échéances sur les générations futures ? Certains maires attendent avec hâte de partir discrètement sans se représenter en 2014, tant leur situation est devenue ingérable. Jusqu’à la Cour des Comptes qui préfère fermer les yeux que d’enfoncer des communes déjà moribondes. La justice, elle-même sous respiration artificielle, ne s’attaque qu’aux gros poissons pour l’exemple,  pendant que des centaines de villes sont au bord de la faillite sans sanction de leurs gouvernants. Où en est le Lavandou sur sa dette ? Pourquoi tant de cachoteries, d’immobilisme sur cette somme considérable dont le maire ne peut éviter la présentation au moins une fois par an tripatouillant l’information. Qui sont les prêteurs,  à quel taux ? Pour combien de temps ? Quel montant d’intérêts déjà payé aux banques depuis son arrivée Place Reyer [estimé par Bercy: entre 24 et 27 millions € ) ? Pourquoi cacher la récente curiosité de la Cour des Comptes sur sa gestion ? Qu’est devenue l’association Lavandou Tourisme dont le maire, vice-président, subventionnait d’un côté pour décider de l’autre avec des bilans certifiés  jamais audités ? Ce climat d’incertitude, cette façon d’administrer dans l’opacité,  de diviser les concitoyens, de manipuler les  chiffres  - en prétendant tout haut que tout va bien- sont malsains et produisent un effet contraire sur les électeurs.  Aujourd’hui c’est clair, les contribuables du Lavandou se méfient. Ils épluchent leurs impôts, entendent leurs voisins, constatent le piètre bilan économique de la commune, les contradictions, les changements de cap du maire, les procédures dans tous les sens. Un observateur avisé en conclurait que les carottes sont cuites pour cet élu dont l’individualisme turbulent et le manque de clairvoyance politique n’ont pas aidé la commune. Prisonnier de la bourgeoisie locale, en avait-il seulement la vocation ? L’opposition jugée si indésirable, la population si inculte ont été trop cool avec lui. 16 ans de tranquillité. Un boulevard qui l’a porté trois fois à la mairie sans rendre de comptes, uniquement sur des promesses désuètes, peu tenues, toujours par la faute des autres. Le contexte a maintenant changé, plus difficile avec des dossiers dormants, audits pendants, des opposants plus nombreux. Eclairés par de nombreuses affaires sulfureuses colorées de favoritisme flagrant, d'inégalités de traitement, les contribuables deviennent sagaces, les électeurs détestables, les tribunaux sévères. 2014 sera un jeu de règlement de comptes - d’autant que la majorité actuelle ne sera probablement plus en état de grâce après 2012 - alors que les prétendants à sa succession attendent dans l’ombre jusque dans les couloirs de la mairie.

Tag(s) : #Finances
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