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Devant la lenteur des élus, les sinistrés méfiants se sont constitués en Association des inondés Lavandou Bormes en avril 2014. Son objet est clair : défense des intérêts moraux, matériels et immatériels des sinistrés par la cohésion sociale, la solidarité et le recours à tous les moyens légaux; d’informer, de sensibiliser la population sur l’intérêt de lutter contre les inondations, d’accéder aux informations relatives aux inondations détenues par les autorités publiques et participer à l’élaboration des décisions publiques sur ces inondations ; de fédérer les associations répondant aux mêmes objectifs, pour développer des synergies et des actions communes sur le territoire varois; de transmettre à ces autorités les demandes, plaintes, informations ou réclamation des adhérents. Les sinistrés ont raison car si Var Matin annonce, sur ordre, que "les travaux de confortement des berges du Batailler ont débuté", rien n’est réglé sur le fond et il est facile de lire plus loin que les vrais travaux ne commenceront qu’en juillet…2015, si tout va bien et que le financement est honoré par l’Etat, alors que les aides promises sur les inondations de 2012 se font toujours attendre. Après la promesse de campagne balayée sur le maintien de la caserne des pompiers au Lavandou par le candidat maire, l’AILB sera plus que vigilante. La nouveauté est que le maire de Bormes est mis à contribution pour partager la facture des emprunts de Gil Bernardi, président du Sipi. Il semble moins serein face à une foule de mécontents organisés, que devant des millions de téléspectateurs émus par la débâcle d’une crue centennale (la troisième en quelques années) et d’une maison de retraite bien mal placée.

Var Matin 03-07-2014
ailb.jpg

Association des inondés Lavandou Bormes

JOAFE 20140018 018
 

Tag(s) : #Urbanisme
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