Rien ne va plus entre les élus et les citoyens. Abus de pouvoir, procédures chipoteuses, passe-droits, appels d’offres truqués, petites enveloppes, cumul des mandats, rémunérations abusives… toutes les ficelles de la République les maintiennent en place au-delà du raisonnable empêchant le jeu démocratique de se réaliser. Pire ! ce sentiment touche toute la classe des élus, des ministres aux maires, dont l’image plonge en bas de classement aux côtés des banquiers.
Les Contribuables Associés militent pour un changement en 10 points :
- Interdire au Parlement de voter un budget en déficit et une augmentation des prélèvements
- Réserver le statut de fonctionnaire aux seules missions régaliennes
- Réduire le nombre d’élus et leur train de vie
- Accélérer la baisse des effectifs des salariés des administrations publiques
- Supprimer le financement public des syndicats
- Lutter plus efficacement contre la fraude aux allocations
- Responsabiliser financièrement les dirigeants des collectivités territoriales
- Supprimer le droit de grève pour les salariés des monopoles publics
- Adopter le référendum d’initiative populaire
- Supprimer les subventions aux entreprises et limiter les subventions aux associations
Cela n’enlèvera pas la course aux honneurs, les règlements de comptes, la promiscuité clanique et le fait que rarement les élus sont condamnés par la justice malgré les conflits d’intérêt, les détournements de fonds ; à voir la liste impressionnante des élus sous contrôle judiciaire mais toujours en fonction.
Une réforme de fonds s’impose mais qui aura le courage d’affronter une caste de privilégiés où la moralité est à géométrie variable ? Et puis, tout en râlant, les français ont une certaine admiration pour ceux qui franchissent la ligne jaune, parlent haut et les font marrer. Les nouveaux comiques de la République ne sont pas prêts de quitter la scène tant que des spectateurs sont là pour les applaudir.
Puisque c’est la mode des signes distinctifs, un nez rouge pourrait mieux les distinguer !