Que faut-il retenir pour l’essentiel du conseil du 25 septembre 2018 ?
- le risque, compte tenu de leur redéploiement, de ne plus bénéficier du concours des CRS l’été pour la sécurité des plages. Une lacune préoccupante et coûteuse pour la commune. Cela prouverait qu’elle a besoin d’être mieux défendue auprès des pouvoirs publics.
- un imbroglio sur la mise en place de la nouvelle réglementation concernant la lutte contre les incendies et l’obligation de points d’eau a 200 ou 400 m des habitations. Les discussions se prolongent entre les pompiers et les services de l’Etat pour définir le zonage a retenir. Le maire en attendant de prendre un arrêté municipal refuse les permis de construire dans les secteurs sensibles. Mais il faudra bien trancher... sous la responsabilité communale et...régler une facture qui pourrait être considérable.
- les élus ont voté en début de mandat une enveloppe très large pour les décisions municipales que le maire peut prendre sans passer par le conseil municipal. Et, ma collègue Marie-Jo Bonnier l’a fait remarquer le maire en abuse. Pour des commandes concernant le projet de cinéma dont il fait une affaire personnelle. Pour régler des frais de justice, confirmant la place du Lavandou en tête du hit-parade des contentieux dans le Var.
- Mr Bernardi a manifesté sa mauvaise humeur, une nouvelle fois, à l’égard de l’intercommunalité en maugréant contre la prise en charge d’une petite dépense au profit de Collobrières. Il oublie l’apport considérable de "Méditerranée Porte des Maures" dans la lutte contre les inondations; par exemple pour le futur pont du Batailler. Je lui ai fait remarquer qu’il avait été le seul maire à voter contre une des dernières délibérations de l’Interco. Entre la loi qui transfère des compétences à l’intercommunalité et un maire qui en devient le mouton noir, le Lavandou n’est plus représenté et défendu comme il convient.
Demain, il faudra travailler la main la main avec François de Canson sur le développement économique, la lutte contre les inondations et les feux de forêt, etc.
Demain, il faudra aller beaucoup plus loin dans la coopération avec Bormes sur les achats, les services techniques. C’est à dire tourner le dos à cette attitude dépassée de petit chef et de roitelet.
- enfin une belle passe d’arme sur le prétendu "Eco quartier". J’ai renouvelé notre demande d’arrêt des travaux pour faire respirer ce quartier surdensifié. Nous avons, il est vrai, accepté en son temps le principe de construction de logements sociaux. C’est une nécessité. Mais pouvait on présager sur plan un tel échec urbanistique ? Alors qu'il avait promis de préserver le village, le maire en est devenu le bétonneur en chef. Pire, il avait justifié ces constructions par une volonté louable de renouveler et de rajeunir la population du Lavandou. Résultat : il ferme encore cette année une classe de plus !!! Parce que il a été incapable, même en agitant menaces et poings rageurs, d’obtenir délégation du préfet pour l’attribution du contingent de l’Etat ; lequel préfet a donc imposé ses attributeurs. Double échec donc, urbanistique et sociologique.
Demain, nous construirons des petits programmes de 2 à 4 logements répartis sur le territoire de la commune et réservés aux jeunes couples. C’est à notre portée financière et surtout cela contribuera à sortir d’une situation intenable qui est largement cachée : quel avenir dispose une communauté dans laquelle il y a plus de décès que de naissances ?
Thierry Saussez