Depuis 2001, il est passé par ici, il repassera par là…
Notre furet électoral est sur toutes les lignes de départ, mais pourras-tu le retrouver dans les scrutins ?
Aux municipales, il représentait les forces de la droite dans « Lavandou Rassemblement » ; aux régionales le revoilou comme chef de file de la gauche « Rassemblement écologiste et social » avec un joker dans la poche : celui de peser au deuxième tour dans l’alliance LR + LREM.
Qu’importe la géométrie… seule, la finalité compte : ÊTRE ELU.
Pour quoi faire ? puisqu’au Lavandou sa liste d'opposition au maire ne porte plus l’espoir des 47,54 % d'électeurs abandonnés sur l'autel d'un cinquième mandat au clanisme local (en panne économique et dérive environnementale).
Cette frénésie électorale éparpille les voix, brouille les cartes et favorise la voie royale au plus fort plutôt qu'au plus malin. La question est de savoir qui manipule qui ?
Pour 153 voix de retard, sa défaite au Lavandou, n’a pas troublé le chef de file qui avait bien savonné au premier tour la planche de ses alliés de deuxième tour. Jusqu’à jurer dans la presse qu’aucune alliance ne serait possible avec la droite (comme il le dit aujourd’hui aux régionales). Mais en politique tout est possible et cette ambiguïté de langage, dite « du progrès », désoriente les croyants finalement poussés à l’abstention, voire l’abandon des urnes.
Le grand vainqueur, involontaire, de ce nouvel enjeu électoral (billard à bandes rivales), sera certainement le maitre du Lavandou trop satisfait que son opposition se soit brisée avant l’heure.
Dans le maquis politique, il est entré par ici, il est ressorti par là...