Responsables de nombreux blocages – par intérêt personnel ou clanisme - les maires des petites communes ( 35.594 communes de moins de 9.000 habitants) précipitent l’exode des citoyens vers les agglomérations urbaines où l’espace y est mieux partagé, les services plus réels, les équipements adaptés, la solidarité gérée et la fiscalité locale mieux partagée. Un fonctionnement respectueux des lois de la République sans clientélisme, sous surveillance administrative, syndicale ou contre-pouvoir. Hormis l’aspect économique recherché, la future réforme territoriale vise un autre enjeu : le "mieux-vivre ensemble", en faisant sauter les petits bastions incontrôlables tenus par des dynasties d’héritiers et de cumulards. A l’heure où le poids de l’habitude maintien des incompétents au pouvoir, le dessein partagé devient une véritable pépinière de progrès où l’ascenseur social révèle des pépites. Les métropoles vont consacrer des fonds très importants en matière d'innovation et de création d’emplois avec l’aide de l’Europe sur le point d’injecter 300 milliards € avec un effet de levier sur le privé. Inutile d’agiter sa carte de parti ou autre hochet. Pour en profiter, il s’agira de rentrer dans un large cadre de travail où l’imagination sera sans limite. C’est l’antichambre d’un plan encore plus vaste : le grand marché transatlantique qui libérera les biens, les services et les… migrants. Communes regroupées, aires métropolitaines, nouvelles régions seront du festin pour peu que leurs représentants parlent plusieurs langues (du moins l’anglais), voyagent et cessent de s’étriper au coin de la rue pour un parc national, un PLU, une zone d’activités, une station d’épuration ou un agenda de chrysanthèmes. L’intérêt sera de travailler en équipe et d’avoir un coup d’avance sur les autres.
Vision territoriale incongrue au Lavandou qui ne sait pas sortir de son clanisme et dont le seul objectif est de ne rien entreprendre avec les autres. La bonne question est que veut devenir le Lavandou dans ce cadre ? RIEN ! ou plutôt SI : que tout reste figé comme il y a 100 ans, grande époque de l’émancipation d'avec Bormes. On peut s’amuser aujourd’hui des yeux doux entre les deux communes rivales. La mère pour avoir délaissé son enfant terrible et son rejeton pour avoir fait pleurer sa mère. Entre temps, la famille s’est agrandie mais aucune ne l’a perçu à temps. L’une a attrapé le train de l’intercommunalité sans savoir où il la menait, l’autre est monté en marche en se trompant de direction. Aucune n’a de projets (hormis reconstruire symboliquement le pont du Batailler et peut être rétablir l’octroi ?), Leur programme est de refuser l’extension du parc national de Port-Cros et continuer à tirer des feux d’artifice devant un public plus rare. C’est cette mainmise sans ambition que ne soutient plus le citoyen alors que les impôts et l'endettement accompagnent l’instabilité des élus. Il manquera toujours deux neurones à ceux qui périclitent dans un mandat imposé aux administrés, trompés par leurs promesses. Les redoublants savent tout, mais manquent d’audace afin d’assurer leur longévité. Solutions ? les déloger avant que l’image de leurs communes ne soit impactée. Secouer pantouflards, planqués ; écarter opportunistes, corrompus, inéligibles... est un acte citoyen à pratiquer sans modération. Place aux élus vertueux qui ne confondent pas mission et emploi à vie !