- L’élu "chrysanthème" œuvre dans le passé. Il commémore à coups de discours ronflants des événements auxquels il n’a jamais participé. Par chance le calendrier en est truffé, sans témoin vivant. Alors il assomme ses "con-citoyens" de lénifiants exposés par tradition (merci Wikipédia).
- L’élu "hochet" cumule tout qui passe à sa portée : présidence, vice-présidence, membre permanent, mandataire, administrateur, rapporteur, consul honoraire, ambassadeur… parfois, il lui arrive d’inventer association, Epic, GIE, interco… sans intérêt. Les petits ruisseaux font les gros revenus en toute légalité.
- Terme obscur, utilisé de la dépense publique au convoi mortuaire, "l'ordonnateur" veut laisser une trace de son passage Peu importe le projet et les moyens. Au mieux l’emprunt indolore fera l’affaire sur 15 ou 20 ans (70 ans si bail emphytéotique), au pire la fiscalité ou la vente des bijoux de famille. Parfois, c’est une saga familiale qui poursuit l’œuvre de père en fils et en petits-fils. Mais combien d’élucubrations sont vraiment indispensables à la collectivité ?
Avec 601.132 élus, ces trois profils communs pilotent nos 36.529 paroisses. L’Etat en réduisant sa dotation oblige désormais administrés et élus à se regarder dans les yeux. Les élus, pris en flagrant délit de mensonges, dissimulations, dilapidations, voire détournements devront rendre des comptes devant la justice, chassés des urnes par la publication d’une liste noire.
Demain, fin du parti unique qui a figé des décennies de progrès économique et social. La gestion d’une collectivité devra être partagée. Avec la loi Sapin2, les élus seront mieux surveillés par les citoyens qui n’hésiteront plus à se grouper pour ester en justice (Anticor en est le pionnier, La Cour des Comptes l’instigatrice). Il ne s’agira plus de défendre les acquis du passé, mais de saisir les opportunités d’un monde ouvert. C’est le prix à payer pour sortir de la mythologie du front républicain manipulée par des discours faussement égalitaires…
D’ailleurs, si chaque année, au Lavandou (ou ailleurs), le citoyen ordinaire était invité par referendum à reconduire la liste majoritaire, nul doute que l’aventure municipale de l’actuel cicérone serait terminée depuis longtemps.
L’alternance démocratique est une farce à corriger dans notre pays !