Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Le maire de l’hiver a du mal à ouvrir sa saison estivale et rame - depuis novembre 2015 - dans la procédure d’attribution des plages privées sur l’Anglade. L'analyse des offres, le choix des délégataires, la signification des attributions feront ouvrir ces plagistes courant... juin (date soi-disant imposée par la préfecture)
De 22.500 € à 24.750 € + 2% sur le chiffre d’affaires, l'exorbitant ticket d’entrée annuel d'une plage privée au Lavandou, ne semble pas accélérer le processus des délégations de service public (DSP). Le maire n’est pas pressé de remplir les caisses vides de la commune, alors que les professionnels se demandent si l’enjeu mérite encore un intérêt économique.
En effet, la nouvelle réglementation leur impose un permis de construire avant saison, de multiples contrôles en cours de saison, puis le démontage en fin de saison. Cerise sur le gâteau, les lots ont rétréci au fil des inondations et des caprices du trait de côte, les obligeant à se rapprocher des riverains du territoire communal.
C’est aussi que le maire du Lavandou marche sur des œufs du fait de l’exemplarité qu’il doit afficher avec sa casquette de président du SCLV et de vice-président de l’AEFM. D’encombrants hochets qui intéressent surtout le petit rapporteur et sa nouvelle recrue directement issue de son cabinet.
Incroyable Lavandou, permettant à certains établissements de plage d'ouvrir une fois la saison largement engagée !
Bien protégé derrière le préfet, le maire mystifie son originale situation par l'obligation d’agir ainsi. Curieusement, aucun problème similaire dans les communes voisines !
Ce manque d’anticipation du calendrier et de vision municipale transforme peu à peu le Lavandou en immense maison de retraite au détriment d’un village qui ne demande qu’à s’épanouir.
D’ailleurs, classée station "climatique" depuis le 14 novembre 1913, la commune aura attendue cette année pour engager une nouvelle procédure de classement "touristique" au risque de perdre cette qualité en 2018.
En 20 ans, "Ce n’est pas de ma faute" est devenue la devise d’un groupuscule usé par un pouvoir éloigné de la réalité.

Tag(s) : #Société
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :