Le premier débat des 7 prétendants de la primaire à droite nous laisse perplexe...
Erreur 1.
Le bavardage de "la majorité silencieuse" a fait-fi d’un chrono difficile à tenir.
Erreur 2.
Des images peu flatteuses, des talonnettes aux caricatures ingrates des marionnettes de l’info.
Erreur 3.
Des explications confuses et feutrées sur le passé ou l’avenir judiciaire de certains. "Qui peut imaginer de Gaulle mis en examen ? ".
Erreur 4.
Tout le monde semble bien se connaitre (même l’inconnu du centre) et partage le mauvais bilan de la France . "On a gouverné ensemble" .
Erreur 5.
Le siphonnage de l’extrême droite par un discours sécuritaire, de l’internement des fichés S au burkini, a escamoté le discours économique.
Erreur 6.
Une profession de foi récidivée depuis 40 ans. "Je veux vous conduire sur le chemin de l'espérance d'une France puissante".
Erreur 7.
La soupe réchauffée. Faire disparaître entre 150 et 500.000 fonctionnaires. Réduire la charge publique de 100 milliards €. Haro sur le syndicalisme. Augmentation de la TVA...
Mais, tous sont d’accord pour tirer sur le "manipulateur" François Hollande qui pourtant n’a pas dit son dernier mot.
Qui a remporté cette manche, d’Alain Juppé la prudence ; Nicolas Sarkozy le stressé ; Bruno Le Maire et Nathalie Kosciusko-Morizet le renouveau ; Jean-François Copé le juste ; Jean-Frédéric Poisson le pondéré ; François Fillon le sérieux ?
"Si vous voulez que tout continue comme avant, eh bien vous avez tout sur ce plateau". Deuxième round le 3 novembre.