Après avoir fourni un nombre impressionnant de ministres et secrétaires d’Etat dans le gouvernement sortant, le Grand Orient est confronté à une forte pression de la GLNF qui veut sauver le soldat Fillon, suite au sabordement de son ex-directeur de campagne, emporté comme lui par des affaires de gros sous. Juste retour à la manœuvre d’une obédience qui a œuvré activement dans les ministères des trois gouvernements Sarkozy, chassé électoralement par la rue Cadet, malgré la présence de l’ex Grand Maître dans son "cabinet noir".
Tous les réseaux sont donc mis à contribution à commencer par les cercles du nouvel ordre mondial, dont le visible Club Bilderberg ou la secrète Illuminati "Comité des 300", une élite dans l’élite, qui regroupent de nombreux dirigeants politiques et chefs d’entreprises planétaires dans les secteurs clés (armement, énergie, santé, alimentaire, BTP, spatial, finances…). Ou encore, les mouvements ultraconservateurs, catholiques intégristes : Civitas, Opus Dei, Sens commun, Manif pour tous, Green Peace… chargés de la troupe des meetings et contre-manifestations.
En disséquant les discours - rédigés par des initiés - et la symbolique gestuelle des principaux candidats, on devine leurs chapelles et pourquoi certains sont les marginaux des médias et des sondages.
Pas étonnant de voir à la rescousse du candidat Fillon d’anciens ministres, chefs d’Etat et syndicalistes, tirant les ficelles de leurs carnets d’adresses personnels en souvenir du passé. Les réseaux sociaux et hologrammes n’étant que la partie visible d’un vaste mouvement engagé bien au-delà de nos frontières avec l’effet Brexit ou Trump.
Mais, la contrepartie de tout cela est d’installer un président qui pourra remercier ses bienfaiteurs, sans cracher dans la soupe ou faire descendre l’électeur dans la rue, au risque de ne pas terminer son mandat ou de renoncer au suivant. Son premier gage sera celui des législatives ; son second celui des premiers décrets… Seuls Poutine et Erdogan sont parvenus à s’y soustraire par le vide démocratique.
Cela nous rappelle un certain référendum contre l’Europe et des serments contre la finance, le chômage, le déficit du PIB...
Dans l’ombre des obédiences, point de place pour l’électeur sur lequel elles pleurent des larmes de crocodile de son probable record d’abstention.
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