Selon une source proche, le maire du Lavandou n’envisagerait pas un cinquième mandat.
Fatigué par les complotes, démotivé par sa fonction, isolé de son parti, un nouveau mandat l’amènerait à terminer sa carrière à… 74 ans ou 75 ans selon le report électoral envisagé en 2021 par le gouvernement. Bien au-delà de l’âge d’une retraite méritée.
D’autant qu’un autre problème se poserait à constituer une nouvelle équipe municipale parmi ses fidèles qui l’accompagnent depuis 25 ans, les jeunes loups n’ayant pas l’intention de le rejoindre. Or, beaucoup décrochent au fil des mandats faute de pouvoir exister dans leurs délégations. Enfin, l’électorat exprime clairement un ras le bol sur l’état économique local en déclin.
En quatre mandats, aucun grand projet n’a compensé le "tout tourisme" limité à la seule période estivale; et, le rejet systématique de toute mutualisation, comme l’intercommunalité, ne rassemble plus son fonds électoral qui craint désormais de passer à la caisse. Son bilan global est plus que mitigé et la dette - certes un peu moindre - est toujours bien réelle.
Ainsi, l’incertain postulant, par ses changeantes promesses non tenues, est passé subrepticement de "Regain" – sa référence électorale - à "rengaine" dans le cœur des administrés qui n’ont connu d’autres ambitions que les siennes.
Mais, méfions-nous de ce professionnel des élections perdues qui laisse courir des rumeurs pour mieux débusquer ses adversaires; puis, au dernier moment - telle la fable du lièvre et de la tortue - franchit triomphalement la ligne d’arrivée.
Dans l’ombre, s’aiguise l’appétit des dauphins qui ne manquent pas. C’est justement l’erreur à ne pas commettre dans l’imprévisible Lavandou du ... poisson d’avril !