Un maire trop satisfait de sa gestion cache en réalité une absence d’ambitions pour sa ville.
Au Lavandou, le maire, n’a de cesse de glorifier ses 25 ans passés. Une longue pause sans projet qui a ruiné l’avenir de la commune. Pourtant les "professions de foi" de ses quatre campagnes électorales précédentes devraient alerter les électeurs sur le grand écart entre promesses et réalité.
Une succession de leurres à la sauce littéraire qui justifie la crainte de la majorité municipale sortante d’un impératif changement de cap face à la folle rumeur d’usure de son guide. Car, conduire une collectivité avec les œillères du passé a ses limites ; celles des primo électeurs, des réseaux sociaux qui débordent l’information lénifiante, d’un socle électoral en voie de disparition, de la doctrine du clientélisme rampant, de l’autosatisfecit permanent...
Tout cela, le maire le sait et tente de s’acheter une conduite électorale sur la réduction de la dette, son projet cinéma passéiste, son centre d’art superflu, faisant les poches des touristes, outrageant ses opposants, fatiguant ses administrés par une vision du XXème siècle. Son village gaulois ne sera pas Calais mais en a les symptômes du béton et le déficit de la raison.
L’urgence est ailleurs. A lui de faire amende honorable et d’en proposer une nouvelle lecture qui ne pourra être "La Vérité si je mens 5 ".
Les déçus et les nouveaux électeurs n’attendront pas 2026 que le Lavandou se réveille !