A force de contradictions et de comportements imprévisibles la classe politique est devenue la raillerie populaire. On pensait que l’Afrique lisait le mode d’emploi de la République à l’envers; hélas ! pas mieux en France où la petite histoire domine la grande.
Les reproches dominants sont invariables :
-Les doigts dans la confiture
-Le tripotage des urnes et des constitutions
-L’emploi inapproprié de la violence orale puis policière
-L’usage abusif de la dépense publique
-La censure et l'exil des opposants
-Le favoritisme
-L’enrichissement personnel
-La subordination, la manipulation, le viol
-La loi à la marge, l'impunité …
Cela fait beaucoup dans une démocratie où certains cas révélés par les réseaux sociaux, la presse d’investigation et quelquefois la justice peuvent cumuler les infractions.
Cela explique aussi pourquoi les candidats se bousculent au portillon électoral. Une fois franchi, ils ne pensent qu’à leur réélection.
Comment y remédier ?
Raccourcir les mandats, supprimer les avantages, former à la fonction, éliminer les justiciables, faire exécuter les sanctions, interdire le cumul, contrôler la gestion, emprunter après référendum … Utopique quand on pense que l’affaire Balkany n’a mis que… 30 ans de procédure et que des centaines d’autres sont dans les placards faute de volonté judiciaire.
Il fut un temps où la République - et ses vertus - était enseignée à l’école. Aujourd’hui c’est plutôt l’art du pouvoir et de l’égoïsme.
Heureusement beaucoup d’élus sont encore exceptionnels mais malheureusement personne ne les connaît…