2013, dernière ligne droite au Lavandou

Que souhaiter au Lavandou ? Prospérité et santé selon la formule traditionnelle. Pour la première, elle dépend de la collectivité; pour la seconde, de votre moral. Peut-on avoir les deux ? Oui si vous êtes dans le bon village qui partage un projet pour tous. Non, si vous fréquentez des égotistes  qui vous pousseront de côté face à la presse ou l’appât du gain. Et dans le Var, les comédiens ne manquent pas ! Mais la roue tourne, le peuple des ombres n’est pas content. Il voit bien le cinéma et le dédain de la classe dirigeante qui s’exonère de sa responsabilité dès qu’une situation sent le brulé, mais se couvre de lauriers aux moindres gestes pour se hisser au hit-parade politique. Un maire qui s’arroge 12.000 € de faux-frais par an, en sus de ses indemnités et de ses cumuls n’a aucune excuse aux yeux des milliers de ses concitoyens qui cherchent comment boucler leurs fins de mois. Un maire qui gave son fonds électoral de Baletti et de foie gras-champagne a vraiment perdu le sens de la sincérité. Un maire qui marche à contre-courant de l’histoire écologique ou intercommunale nous fait perdre du temps. Un maire, président du syndicat intercommunal pour la prévention des inondations (SIPI), qui exige des aides nationales alors qu’il est l’auteur de deux submersions de sa commune nous humilie. Il n’est tout simplement plus à sa place. En ce sens, le Lavandou a besoin d’un vrai projet partagé; pas d’un tissu de menteries et de rafistolages électoraux réchauffés tous les six ans. Le Lavandou mérite mieux qu’une guéguerre de territoire avec ses voisins, qu’une dette déraisonnable, qu’une fiscalité galopante, que du béton à perte de terrains, que d'employés territoriaux en roue libre, que des inondations à répétition et des festivités de banlieue… le Lavandou est à tout le monde, pas à une poignée de nantis qui la presse comme un citron. 2013, année du centenaire, doit marquer l’avènement d’un sursaut et pas des renifles d’un autre âge. Notre richesse est venue du chemin de fer…hélas nous l’avons remplacé par une piste cyclable déserte. Notre tourisme se glorifie de 12 sables… mais chaque jour nous les perdons à grandes pelletées.  Autour de nous tout change et notre gaulois village est cerné par l’urbanisation, la mutation des mentalités, la transhumance touristique. S’adapter ou disparaitre dans l'anonymat, l’enjeu est là ! Construire un autre projet est devenu un impératif, à condition de refuser la division, lutter contre la médiocrité et s’intéresser au bonheur de tous. 2013 ne sera pas un long fleuve tranquille et ne croyez en rien le bonimenteur de service qui essaiera de vous endormir par de belles paroles réconfortantes. L’espérance viendra de vous pas de lui, qui vous a déjà baladé depuis 1995 !  Ensemble, préparons l’avenir du Lavandou.
Bonne année et bonne santé à tous les lavandourains ! La rédaction