Alors que les coulisses de la droite espèrent une revanche en 2017, les journalistes interprètent le moindre signe du prétendant. Rien ne presse, les carottes ne sont pas cuites pour la gauche, bien que chaque jour fasse monter le mécontentement populaire. Selon ses amis, c'est la première fois depuis longtemps que Nicolas Sarkozy se retrouve face à une situation ouverte où "tout est possible". Et il le murmure aussi en privé "Je ne peux intervenir que si tout s'effondre", alors que l'autre principal prétendant à la présidentielle, François Fillon, s'est mis en difficulté tout seul. L’UMP ne représente pas la France et défend la "droite forte" trop proche de l’abominable Front National. Jean-François Copé agace les modérés. Le mouvement n’a pas réussi à imposer son poulain et la lutte fratricide pour le perchoir a fait des dégâts. Les français sont déçus mais ne veulent se jeter dans les bras de l’extrême droite. Ils souhaitent un gouvernement d’ouverture avec un vrai patron à sa tête qui redonne le goût du travail à la France des fonctionnaires. La dégringolade vertigineuse de François Hollande travaille au retour de l’ex président. L’UDI aussi car le "grand centre" s’organise pour rassembler ce qui est épars des multiples courants centristes. Borloo avec Sarkozy oui, mais Bayrou avec qui ? Dépasser l’UMP en miette dans l’opinion c’est créer un autre parti de rassemblement. Bientôt 22 référents seront désigné afin d'organiser les réseaux régionaux. L'association des Amis de Nicolas Sarkozy est un premier pas vers un futur parti 100 % sarkozyste pour diluer l’UMP trop sectaire. Ce rassemblement lui permettait de se placer au-dessus des partis existants, évitant ainsi la droitisation qui lui a coûté son échec. Car un président de 65 millions d’âmes, comme le maire d’un petit village de 5.000 habitants, ne peut traiter ses administrés sur un modèle clientéliste et pratiquer l’exclusion des contraires. Ce type de gouvernance est dépassé, tout le monde doit s’y mettre avant le mur !