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Les questions essentielles de ce conseil municipal portent sur la gestion de l’eau et de l’assainissement…Elles vont vite déraper vers un règlement de compte personnel envers le maire de Bormes-Les-Mimosas, Albert Vatinet, Président su SIVOM, autour de la nouvelle station d’épuration.

Questions 1 et 2
 :
La convention de Délégation de Service Public de l’eau potable arrive à échéance le 31 mai 2013…celle de l’assainissement se terminera le 31 janvier 2014…Dans les 2 cas, la Saur avait emporté le marché, reconduit depuis 1978 (eau) et 2004 (assainissement) .
L’éventualité d’une mise en régie directe de ces 2 services n’a pas été retenue. Elle réclame un savoir-faire et des compétences que la commune ne possède plus. En conséquence, après lecture du rapport comparatif des modes de gestion, établi pour assistance à maitrise d’ouvrage, par Artelia , "la collectivité souhaite poursuivre une gestion déléguée de ces 2 services, afin de bénéficier d’un savoir-faire technique permettant une amélioration du service aux usagers, tout en gardant un contrôle sur l’activité du gestionnaire, qui assumera les risques et périls inhérents à l’exploitation des services…"
Ce sont donc 2 procédures distinctes de Délégation de Service Public (eau potable et assainissement) qui seront prochainement lancées. Il s’agira dans les 2 cas d’un contrat d’affermage d’une durée de 10 années juridiquement identique aux précédents. L’opposition a voté : POUR
Notre commentaire :
Le rapport récent de la Chambre Régionale des Comptes souligne (CRC page 26) "Qu’arguant de l’ancienneté importante du partenariat avec la société délégataire, qu’elle considère comme une garantie de qualité, la commune n’assure aucun suivi économique de ce contrat: Le suivi technique est limité à la réalisation des principaux travaux d’entretien. La chambre souligne le risque d’un tel défaut d’analyse critique, compte tenu de l’enjeu lié au renouvellement de ces deux contrats ( remise en concurrence de l’actuel titulaire en 2012 et 2013 et de l’impact à la hausse de la mise en conformité comme des investissements à venir sur les réseaux.   Pourtant, un état des lieux apparait indispensable pour poser les bases des nouveaux cahiers des charges et s’assurer de la préservation des intérêts des usagers qui ont déjà connu des augmentations tarifaires significatives "
Pour mémoire : évolution 2004/2009 : prix unitaire moyen du M3 + 33% et Abonnement + 21%
Nous considérons qu’une telle situation est inadmissible. La mise en concurrence prochaine de ces deux délégations impose des rapports plus neutres et distants avec le titulaire actuel .


Question 3
 : Partage par acte notarié de la parcelle cadastrée AK N° 47, sis 776 Route de Bénat, sur la commune de Bormes les Mimosas.
Cette parcelle de 1500m², occupée gracieusement par la Saur (!) appartient aux deux communes.
Il est proposé de procéder au partage par acte notarié en deux parts égales que chaque commune pourra utiliser comme elle le désire. L’opposition vote POUR
Notre commentaire :
Pour le maire, les parts égales ne le sont pas… (bâti et accès). Il propose donc un pile ou face devant notaire pour définir quelle parcelle reviendra à la commune. Il s’étonne que la commune de Bormes s’aperçoive, comme par hasard, juste avant les procédures de délégation évoquées plus haut, de cette propriété lavandouraine oubliée sur son territoire, mise à disposition gracieuse de la Saur …Méfiant, le maire évoque une éventualité d’entourloupe de son cher confrère ! …chassez le naturel, il revient au galop ! Le maire se lance alors dans un réquisitoire sur les rapports de force qu’il entretient par voie de presse et courrier sans réponse avec Albert Vatinet… Il évoque l’article récent de Var Matin qui relate la mise au point du maire de Bormes, président du Sivom, sur la situation de la nouvelle station d’épuration après l’incident du 15 Aout dernier. Albert Vatinet y précise que, suite à cette panne, il n’a pas attendu pour faire réaliser une expertise indépendante , pour éviter, entre autre, qu’ailleurs, on dise n’importe quoi , sans savoir… Il rappelle avec ironie que la station de Cavalière n’est pas conforme, sous entendant qu’il serait grand temps à l’élu responsable de s’en occuper !... Regardes la poutre que tu as dans l’œil, avant la paille dans l’œil de ton voisin ! Quelle ingérence insupportable pour notre maire ! Plus loin dans l’article, Albert Vatinet  aborde l’intercommunalité, la position du préfet et la bienvenue prochaine de Collobrieres et Le Lavandou en son sein, en invitant notre maire à se montrer plus prudent sur les modalités d’entrée à TPM…Une sagesse politique qui n’est pas du gout de notre maire ! Inadmissible second crime de lèse-majesté. Va y avoir du grabuge ! Gil Bernardi résume sa version des faits : nouvelle station d’épuration = Sivom = 2 Choix de technologie = membranaire (soutenu par le Lavandou) ou physico chimique (évolutif et moins cher, soutenu par Bormes) = choix final solution  physico chimique grâce au vote du Président (A. Vatinet) = OK, de bonne grâce, mais si ça marche !... 
Mais ça ne marche pas, et cela ne marchera jamais ! dixit le maire du Lavandou qui oublie un peu vite l’article du même Var matin du 19-08-2012 : "La colère du maire du Lavandou : Je suis allé à l’émissaire, le rejet formait une grande volute noire relativement impressionnante…J’alerte depuis des mois le Sivom sur cette situation (de panne) et malheureusement , j’avais vu juste… Cette station ne marche pas, c’est un procédé au rabais qui ne fonctionnera jamais, un désastre !..." Inutile de chercher qui a agressé le premier dans l’ordre des communiqués !... Qualifié de Monsieur Soleil, notre maire alarmiste n’avait pas vraiment vu juste. La panne a été réparée immédiatement et n’a pas eu de conséquences. Une attitude plus solidaire dans l’épreuve aurait eu meilleur effet… On appelle cela tirer sur l’ambulance, sans savoir viser ! Attaqué sur ses compétences, le maire de Bormes s’est agacé des jappements de l'aboyeur et l’a remis à sa place: la niche ! Au-delà de ces problèmes de personnes, nous partageons l’appréhension de l’impact des rejets en mer des eaux sales sur notre commune.
La situation doit être clarifiée et l’ensemble des intervenants doit en être informé… Considérant que cela n’est pas le cas, les deux délégués Sivom du Lavandou  (Messieurs Maupeu et Bompas)  ne veulent plus se rendre aux différentes réunions du Sivom. ( tout comme le maire, d’ailleurs ) Ils plaident pour une défense bafouée de l’intérêt public, regrettent un manque de civilité et l’opacité sur la situation. Ils ne sont pas informés. Pour eux, la station d’épuration serait incontrôlable en cas de fortes pluies au cœur de l’été, compte tenu de la fréquentation et de la surcharge engendrée… Des mesures d’urgence doivent être prises pour prévenir une catastrophe… Il est, selon eux, déjà trop tard pour y remédier avant la saison prochaine… Le maire les exhorte de se rendre malgré tout aux réunions : La commune ne peut pas rester désinformée et doit pouvoir se préparer au pire !  Bigre !...

Le maire saisit alors l’occasion pour en rajouter une couche : Comment voulez-vous qu’une intercommunalité sereine soit possible dans ces conditions ? Lavandou Ensemble propose une solution. Enterrer la hache de guerre et fumer le calumet de la paix. La guéguerre des « égo » susceptibles a assez duré au détriment de nos villages. En freinant des quatre fers sur l’adhésion à l’intercommunalité vers Bormes, la Londe, Cuers et Pierrefeu, avec tête à queue vers Saint Tropez,  le maire nous a fait perdre plus de 2 millions d’euros de dotation de l’Etat pour des projets d’envergure sur notre commune. Basta Cosi !


Question 4 : Convention d’exploitation des bains de mer – Autorisation d’extension de l’ouverture de leur établissement.
Le décret du 26 mai 2006 autorise les exploitants de mer à maintenir l’ouverture de leur établissement en période hivernale. Aussi, il est proposé à l’assemblée délibérante d’autoriser cette ouverture aux établissements qui en feraient la demande dans la mesure ou leur emplacement est conciliable avec le maintien de la structure en hiver et situé sur le domaine public communal.
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000637296&dateTexte=
Cette possibilité ne pourra être autorisée qu’à certaines conditions qui seront définies par le conseil municipal.

La commune a reçu 5 demandes d’ouverture hivernale, sous les mêmes conditions et cahier des charges que précédemment : Bernard Plage, Hélios, Punta Cana, Lavandou Plage et "La Siesta, cantina del Mayor"…
Pierre Charrier, adjoint au commerce et l’artisanat, rejoint par Claude Maupeu, adjoint aux finances, s’emportent en accusant les plagistes concernés de ne pas respecter le cahier des charges qu’ils ont signé. Ils ouvrent quand ils veulent, et sans aucun contrôle. Les exploitations de bains de mer sont ouverts en hiver quand l’eau est à 3° ! Ils ne sont pas exploitants de bains de mer mais restaurateurs à part entière, au détriment des autres restaurateurs du village, victimes de cette concurrence déloyale. Le maire tempère. La guerre stérile entre plagistes et restaurateurs ne doit pas reprendre…  7 voix contre – 3 abstentions
Notre commentaire :
Le maire a raison (!...) C’est un sujet délicat sur lequel une réflexion s’impose !
Il est donc urgent d’attendre et d’enterrer le dossier !
Lavandou Ensemble respecte les positions de chacun, mais il ne faudrait pas oublier l’intérêt tierce de la commune. Il faut peser le pour et le contre. Rappeler d’abord que la Loi le permet et que la Loi c’est la Loi ! Les plagistes attirent une belle clientèle en hors saison dont l’ensemble du village profite. Déjeuner, les pieds dans le sable, face aux iles, sous un soleil précoce et radieux vaut l’escapade de nombreux visiteurs qui, à défaut de cette offre, n’auraient pas fait le déplacement… Considérés ou pas comme des restaurateurs, la renommée et le succès de ces (seulement) cinq établissements ne sont  pas dus au hasard. Nous avons affaire à de véritables professionnels, qui assument une ouverture à l’année pour une offre chère mais de qualité. Ils génèrent des emplois pérennes et jouent le jeu, souvent risqué… Les contraintes sont lourdes. (Précarité de leur situation juridique, pas de propriété commerciale, investissement obligatoire, respect  scrupuleux du cahier des charges (contrairement à ce qu’annonce P.Charrier) , contrôle et rétorsion municipale à la tête du client, fermeture le soir, météo, coups de mer, dégâts des eaux, etc…).. Si 5 plagistes motivés font vaciller l’économie locale de la restauration, c’est que le problème est ailleurs. Le «problème» n’existe d’ailleurs pas.
C’est un mauvais procès !
Les bons restaurateurs du centre-ville, bien plus nombreux, travaillent midi et soir ! Ils ne rentrent pas dans ce jeu de dupes. Ils assurent et ne se plaignent pas! Ils ont le succès qu’ils méritent s’ils le méritent… De nombreux établissements, saisonniers pour cause de bail précaire hors de prix, sont fermés. Certains autres ( les plaintifs ?) pourraient s’interroger sur le rapport qualité/prix de leur offre…  Les nouvelles exigences du touriste sont claires : « J’en veux toujours plus pour mon argent chèrement gagné»
Qui doit lui proposer autre chose qu’un village désertique et sans ambiance au cœur de l’hiver ?  


Lavandou-ensemble-640 Lavandou Ensemble  
Une nouvelle ambition pour le Lavandou 
Arnaud Parenty, Jacqueline Pilette, Marc Lamaziere

 
Var Matin 11-10-2012
2012-10-plagistes-VM.jpg 

Tag(s) : #Conseil Municipal
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