Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog


73% des Français mécontents de la première année de Hollande. Les Français favorables à un gouvernement d'union nationale à 78%. Hollande : "J'ai accédé à la présidence dans une période exceptionnelle". Pire, il ne serait pas présent au second tour, éliminé par Marine Le Pen. Selon une étude CSA pour BFM-TV publiée ce lundi, l'ancien chef de l'Etat UMP Nicolas Sarkozy arriverait nettement en tête avec 34% des suffrages exprimés. Il serait suivi de la patronne du Front national (23%). L'actuel président socialiste ne décrocherait que 19% des voix, devant le leader du Front de gauche Jean-Luc Mélenchon (12%). Tous les autres candidats obtiendraient un score inférieur à 10%. Au premier tour de la présidentielle, le 22 avril 2012, le candidat Hollande avait obtenu 28,63% des suffrages exprimés, Nicolas Sarkozy 27,18%, Marine Le Pen 17,90% et Jean-Luc Mélenchon 11,10%. Seules 59% des personnes ayant alors voté pour Hollande lui donneraient à nouveau leur voix, 41% optant pour un autre candidat, l'abstention ou le vote blanc ou nul. A l'inverse, 88% des électeurs au premier tour de Nicolas Sarkozy et 83% de ceux de Marine Le Pen renouvelleraient aujourd'hui leur choix. Au second tour, 61% des Français déclarent qu'ils voteraient pour Nicolas Sarkozy et 39% pour François Hollande (contre respectivement 48,4% et 51,6% le 6 mai 2012). Que l’on ne s’y trompe pas, ce sondage n’est pas un chèque en blanc au maintien de l'UMP comme Parti leader murmure-t-on à Paris inquiet de futures confrontations avec le Front National, meix organisé et en ordre de bataille.

 

24/02/2013
L'UMP et le FN sur le ring en 2014 ! 
La stratégie du Parti socialiste se met en place pour les prochaines municipales et s’éclaire d’une bienveillance envers le Front National pour reléguer l’UMP sur le banc de touche. La médiatisation "officieuse" de Marine le Pen sur les chaines publiques et la presse de gauche, sous prétexte d'équité, laisse entrapercevoir un tour de passe -passe destiné à forcer l’UMP à quitter les mairies soit par une triangulaire PS-UMP-FN, soit par un affrontement direct FN-UMP où aucun accord de second tour ne sera possible dans le règlement de compte personnel  qui oppose l’UMP et le FN depuis les précédentes élections. Le partage des grandes communes et des investitures se négocient en ce moment à Paris. Les petites communes subiront le même sort avant l’été. L’UDI devrait par conséquence devenir un allié incontournable - et inversement - de l’UMP très affaibli dans l’opinion publique depuis sa guerre des chefs. L’enjeu de Marine est de gagner des mairies de droite, l’habileté du PS est de nettoyer, grâce au FN, les mairies UMP qu’il ne pourra pas conquérir.  Pour ce faire, la présidente du FN corrige l’image de son parti en la rapprochant d’une "droite décomplexée" plus pragmatique. Elle attire ainsi les jeunes malmenés par le chômage et la bourgeoise effrayée par l’insécurité sociale.

 

01-09-2012
Sarkoïsation du style Hollande

François Hollande, a reconnu à Châlons-en-Champagne devoir affronter "une crise d'une gravité exceptionnelle", et a mis fin au "discours fondé sur la patience et l'attente" selon les éditorialistes, qui observent une "sarkoïsation" de sa méthode ". En expliquant que la crise est d'une gravité exceptionnelle et en se refusant à incriminer son prédécesseur.
Les médias se gaussent de la chute sans intérêt de Hollande dans les sondages. Cela voudrait dire que les français ne savent pas ce qu’ils veulent. Ils ont voté « tout sauf Sarkozy » en flirtant avec la ligne Le Pen. A ce jeu c’est la France qui perd et ce n’est pas très glorieux pour le moral des troupes. Certains disent que le chômage vient de loin, que l’héritage des sortants est très lourd, que les 35h…en réalité la France a perdu l’habitude de travailler en demandant tout à l’Etat qui est désormais sur la paille. Le social libéralisme pointe donc son nez dans les discours politiques. Il va falloir apprendre à payer le juste prix des choses et la main va forcément passer aux entreprises privées. La France n’est pas une coopérative ouvrière et il serait temps de la réveiller. Les syndicats l’ont reniflé en promettant des manifestations contre le gouvernement. Selon Melenchon  "Hollande a désamorcé le contenu insurrectionnel du vote de la présidentielle. Il l'a dilué dans les sables des plages du Var. Comme si l'élection s'était résumée à une question de personnes: un normal à la place d'un agité et tout serait dit. Eh bien, non ! Et on ne parviendra pas à nous faire confondre normal et social-libéral". L’erreur  des français est d’avoir fait un vote de rejet d’une gouvernance autoritaire et sans psychologie. Le malade a refusé la potion magique et il crie qu’il est toujours… malade ! Dans ce cas faut-il changer encore de docteur ?



6 mai 2012
La "France forte" siffle la fin de la partie

Exit le président sortant Sarkozy. Bonjour le président Hollande avec 51,62% des suffrages. La désespérance, le management d’une droite dure a fait sombrer le cuirassé UMP. La retraite a sonné ce dimanche soir sur le champ de bataille électoral pour les 48,38% des votants en faveur de Sarkozy dont l’opiniâtreté doit être saluée. FH.jpgLa question reste de comprendre pourquoi cette défaite en si peu de temps.  Beaucoup de maladresses dans la communication à la hussarde de la droite, avec un manque d’objectivité, une France coupée en deux par une fracture sociale effrayante, une injustice fiscale et des effets d’annonces surprenants vers l’extrême droite. L’équipe de campagne a tiré trop fort sur l’élastique électoral au point qu’il ne s’agissait plus de voter pour un programme mais contre un candidat trop perso du pouvoir dont chaque apparition lui faisait perdre des électeurs. La division des français, voulue ou involontaire, n’aura donc pas profité à Sarkozy, trop confus sur son programme et surtout taiseux sur son bilan. La démocratie a été respectée et le mouvement de balancier était irréversible. Reste beaucoup de questions en suspens sur ce quinquennat sortant : Bettencourt, DSK, Merah, Libye, Clearstream, amis du CAC40…et tout ce que l’on ne connait pas encore.  La route sera certainement difficile avec la nouvelle équipe Hollande mais guère plus facile qu’avec le sortant dont l’esprit de vengeance planera jusqu’en 2017. Il est évident que le projet du PS est moins spectaculaire que celui proposé par son concurrent à grands coups de slogans bonimenteurs depuis 2007. Les français ont exprimés le besoin d’une pose à l’égale de celle proposée par Mitterrand en 1981 avec sa force tranquille sur fonds de village gaulois. Ils veulent être rassurés face à l’Europe détournée, la précarité subie, l’inflation de la consommation, la santé publique, les retraites… Rien de mieux qu’un homme posé, à l’opposé de son prédécesseur courant partout, recherchant les médias, entouré d’une bande d’opportunistes nantis, relayant la voix de son maître pour mieux protéger leurs intérêts personnels. Ce changement de cap aura des conséquences profondes; d’abord aux législatives, avec une vague annoncée "bleu marine"; puis aux municipales sur une "vague rose" militante en faveur d'une meilleure gestion des deniers publics et le recentrage de l’homme dans la cité. De nombreuses communes devront se rééquilibrer dans leur représentation même si la droite y dominera encore, comme dans le Var. Si d’évidence les caisses étaient vides du temps de Sarkozy, elles le seront tout autant pendant le quinquennat Hollande. Les collectivités ne pourront donc plus compter sur l’Etat providence et n’auront pas d’autres choix que d’appuyer sur la fiscalité locale. Pari hautement risqué à la veille des municipales !

 

Tag(s) : #Politique
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :