Comment gérer au mieux le Lavandou après 19 ans d’incurie municipale ? L’impasse financière bloque toute initiative d’investissements structurants. Les caisses sont vides et il faut rembourser les emprunts après avoir payé les intérêts étrangleurs. La vérité éclate au fil du budget 2014 complétement improvisé pour raison électorale. En 2007, l’artifice a été d’étaler les emprunts au plus loin pour masquer l’évidence. Depuis, le sortant a été incapable de gérer le Lavandou et il a sombré dans le délire du déni, engageant la commune devant les banques jusqu’en… 2027 ! Alors, il tire les dernières cartouches, vendant les biens communaux, appelant à la rescousse les privés à coup de baux emphytéotiques, fricotant avec les russes, le PS, inventant des chimères d’eau chaude, de piscine, de jardin méditerranéen, de millions imaginaires auprès de généreux donateurs. Dans son élan, il prêche maintenant son excellence chez nos voisins peu dupes…Politiquement ce n’est guère mieux. Inconnu dans le militantisme UMP où il s’est encarté par prudence, il a obtenu une prévenante investiture dont il ne fera rien. Coincé par sa singulière mégalomanie, sa signature vaut peau de lapin ! En 19 ans, son seul argument a été le Palais de justice où il traine pour un oui ou pour un non ses semblables, au frais de la collectivité, épuisant les juges jusqu’à ce qu’il obtienne ce qu’il veut. Il n’a eu pour le Lavandou que des rêves, ne cessant de jouer au pompier de service, jonglant avec les mensonges, accusant ses opposants de tous les maux, fréquentant les faibles pour paraitre fort. Le Lavandou est sur la mauvaise pente par ses erreurs de gestion, ses mauvaises décisions et le silence de ses administrés. Jusqu’à quand ? Les six années à venir ne seront pas roses pour le futur conseil municipal. De nouvelles promesses d’une commune à l’abri du monde ne seront pas crédibles. Et promettre "du sang et des larmes" n’est pas vendeur ! Ici, les vieux terminent leur vie dans le renoncement et les jeunes fuient l’inaction ambiante. Le Lavandou doit sortir de ce cercle infernal dans lequel la municipalité sortante l’a enfermé depuis trop longtemps. Jouer à "Merlin l’Enchanteur" pendant les 3 mois de l’été ne cache plus la misère des 9 mois restants. Contester l’évidence d’un littoral menacé, bricoler des accords contre nature, chasser les talents indociles, empêcher l’initiative, rester entre médiocres…c’est vider le Lavandou de sa substance. Les contraires enrichissent la collectivité. Ce que le sortant n’a jamais fait en 19 ans, ne pourra être réalisé dans un quatrième mandat. Le Lavandou est au croisement de son destin : le poids des mauvaises habitudes ou le sursaut du refus. Aux Lavandourains de choisir entre un mythomane ou un nouveau capitaine, afin de les guider vers l’Espérance !