Mise à jour 06/12/2013
En politique, il est urgent... d’attendre. Aussi nous espérons pour bientôt la fumée blanche qui sortira de la place Reyer pour annoncer l’heureuse candidature tant désirée du sortant UMP. Pourquoi ? parce qu’il sera obligé d’assumer ses choix depuis 1995 et nous expliquer son mauvais bilan dénoncé par la Chambre régionale des comptes. Comment va-t-il éradiquer la dette insupportable de la commune, vendre nos quelques bijoux de famille, bétonner nos derniers espaces, maintenir son train de vie, composer avec l’intercommunalité ?… Encore lui faut-il trouver des figurants qui ne réfléchissent pas trop. En quelque sorte, un petit bac sur l’avenir des six prochaines années du Lavandou où les examinateurs voteront à bulletin secret sur les nouveaux mensonges du solliciteur. Et puis une élection sans lui, c’est priver de dessert ses opposants et rendre orphelin l’honorable correspondant de Var Matin. Allez Gil ! cesse de faire ta vedette et déclare nous ta flamme entre le foie gras et la galette des rois. De toute façon tu ne pourras pas faire plus mal que tes six dernières années. Promis, nous continuerons à faire ta pub !
07/11/013
Le maire du Lavandou est serein. Il sifflote, donne dans le bon mot et voit l’avenir en bleu. Il lui manque pourtant une donnée essentielle : la température de ses administrés. Chaud dehors, froid dedans ! le ras le bol est palpable et la colère rentrée. Alors, il n’est pas trop pressé d’y aller, faudrait le supplier, venir le chercher, lui déclarer notre amour de lui… éventuellement que l’opposition jette aussi l’éponge pour le rassurer. Monsieur le maire ne joue que "gagnant", car "placé" serait assez déplacé pour sa réputation. Récolter un maximum de bulletins blancs ou nuls ne l’arrangerait pas ; gagner par une combinaison de deuxième tour non plus. Certes, son investiture UMP le plonge dans un dilemme le reléguant à la remorque de l’ambiance nationale. Déjà que son bilan ne produira pas l’unanimité, mais un encartage trop visible le ferait plonger plus facilement dans les urnes. Reste à annoncer sa candidature au bon moment, entre les mauvais sondages sur les partis et les évènements locaux qu’il pourrait s’approprier. Les colis de Noël au foie gras, l’inauguration de l’Ehpad, la pétarade des quads, la patinoire…ne feront pas le compte. Et puis, lui faudra-t-il se plier une quatrième fois à l’exercice des promesses sans lendemain ? sans argent, sans concertation, sans stratégie sous les yeux de l’UMP ? Il peut choisir l’allégresse des vœux, sorte d’hypocrisie collective où il est de bon ton de se souhaiter une bonne année sans y croire. Il sait ses opposants au coin du bois mais de quel bois ? Combien au-delà des traditionnels mécontents de Lavandou Ensemble ? insaisissables, il ne peut les cerner ni dehors, ni dedans. Pourtant, il en croise tous les jours, au café, au restaurant, dans la rue, à la mairie. Sourires, courbettes, compliments… ne les transforment pas pour autant en alliés. Son impopularité s’accroit au fil du temps par maladresse, volte-face, médiocrité, peur de lui-même… si les années bonifient l’homme en général, l’abus de pouvoir le conduit inexorablement vers la stupidité. Sans emploi que peut-il faire d’autre qu’élu ? C’est bien ce qui apitoient les lavandourains encore surpris par son mandat raté. Pour ces quelques indécis, la moindre des choses serait au moins de déclarer sa candidature sans tarder. Question de politesse !