Gil Bernardi, maire du Lavandou, a de saines lectures. Il vient récemment de prendre conscience que le Web, ce "machin" qu’il croyait jusqu’à peu, réservé aux femmes en quête de recettes de cuisine ou autres patronages de tricot, pouvait diffuser le poison de la libre expression citoyenne dans sa commune. Ses administrés sont demandeurs et friands d’une information différente et crédible qui porte un autre regard, plus critique, que les organes d’information traditionnels d’une commune. Les gazettes et autres revues municipales, largement financées par le denier communal et par les redevables commerçants en quête de bonne grâce, ne sont plus appréciées, victimes de cette lénifiante autosatisfaction qui s’affiche sans retenue. .Dès potron minet, notre édile prend connaissance des pertinences déversées dans les colonnes de Lavandou tribun, analyse les commentaires et maudit les malandrins qui osent critiquer son indiscutable préscience à gérer la commune…
Il faut bien reconnaitre qu’à ce jour, il est resté silencieux, voire stoïque, face aux attaques de ses nombreux opposants, de tous bords et de toutes sensibilités… consciemment ou pas, il y trouve quelques intérêts… Il peut y prendre le pouls du village à quelques mois des élections sur son image fort défraichie qu’il traine comme un boulet rouillé par 19 ans de règne sans partage. Il peut ainsi corriger le tir. Soyons clairs: Les lecteurs de Lavandou Tribune vont chercher l’information qui manque ailleurs. C’est une démarche volontaire qui démontre l’intérêt qu’ils prêtent à la politique locale. Les scores sont là qui démontrent leurs implication et expression. Tous ne sont pas forcément d’accord avec les propos qui s’y tiennent, mais tous sont sensibles à cette information nouvelle que les quotidiens d’une presse régionale exsangue n’ont pas su appréhender . Si la presse régionale souhaite reconquérir ses lecteurs (Var Matin = 350 ex/jour au Lavandou), il serait temps pour elle d’en finir avec le clientélisme où l’information de patronage , crêpes, sardinades, communions solennelles et autre vin de messe… qui passent sous l’éteignoir l’endettement, les décisions de justice ou le rapport calamiteux de la Chambre régionale des Comptes... Hélas pour la vérité, les considérations financières entrent en jeu. Un maire, décideur de pages de publicité au frais de la commune, coupera la pompe à fric, si l’information véhiculée n’a pas l’heur de lui plaire…
A bon entendeur, salut ! Mais je m’égare. Revenons à nos moutons …Gil 1er s’est trouvé un coupable. Le tissu d’inepties, fables, mensonges et autres fariboles, est l’œuvre d’un seul mécréant. Un sournois qui trouve ainsi vengeance putride à sa mise à l’écart de Cavalière. Son nom ? il le signe à la pointe de l’épée d’un Z qui veut dire Zéro ! Zéroooo ! Sauf qu’en d’autres lieux de réflexion (hors de son étroite intelligence) cette lettre a une toute autre signification dont il pâtira en 2014 ! Ce Parenty, puisque c’est de lui dont il s’agit, c’est la mauvaise foi personnifiée, un menteur, une plaie ! Il est la plume au vitriol de cette insignifiante opposition, ce groupuscule nocif – Lavandou Ensemble - qui déblatère sans vergogne dans les colonnes de ce brulot nébuleux qu’est Lavandou Tribune… Le tacler, c’est lui donner trop d’importance. Le poursuivre en Justice, c’est lui faire trop de publicité pour un résultat non garanti. La seule parade possible de l’éreinté, c’est de faire le gros dos en se drapant dans la dignité du faux démocrate bafoué, irréprochable en public…Ce que n’a pas compris l’intéressé, c’est que les colonnes de Lavandou Tribune lui sont ouvertes, sans aucune censure, à contrario de celle qu’il exerce régulièrement sur les gazettes municipales. Il pourra se plaindre que seuls les commentaires critiques sur sa prose resteront pour la plupart anonymes. C’est hélas, la conséquence de ce nous vivons au Lavandou.. S’exprimer démocratiquement vous garantit les plus basses manœuvres de rétorsion sur l’obtention d’un permis de construire, une ouverture tardive, les terrasses commerciales, les contrôles de sécurité, l’attente d’un logement social, avec l’assurance que tout sera fait pour vous pourrir la vie. Les candidats à l’expression libre et critique se ravisent et choisissent l’anonymat. On peut le comprendre…
Moi j’ai donné. L’assassinat social, je l’ai vécu !
Arnaud Parenty, élu d’opposition Lavandou Ensemble …