Thierry Saussez ferait peur à Gil Bernardi !

La candidature de Thierry Saussez fait bruisser le landerneau politique local. Beaucoup ont bien compris que l’expérience et la personnalité de ce très proche ami de Nicolas Sarkozy est une chance pour le Lavandou. Voilà qui change la donne face à l'isolement de la commune et l’absence de sa propre déclaration de candidature vers un quatrième mandat . C’est que "monsieur je sais tout" ne verrait pas bien l’avenir et ne supporterait pas d’être battu. Au café du commerce l’expression d’un ras le bol général veut sanctionner sa gestion calamiteuse. Un vote punition démange les lavandourains qui craignent une dérobade de sa part. Une saine alternance semble évidente après 19 années d’immobilisme municipal, d'endettement et d’autosatisfaction permanente. C’est l’application de la démocratie
Effrayés par la concurrence qui se profile dans le vent du succès, les soutiens de Gil Bernardi s’envolent à vue d’œil. Mais quelques partisans reprennent encore les vieilles recettes nauséabondes du passé. Dénigrement systématique, rumeurs et sous-entendus, suivis du sempiternel  raccourci « du parachuté, parisien, qui n’est pas du pays ! » Les limites de ces inquiets sont palpables. A l’heure de l’Europe, le Lavandou reste encore gouverné par des nostalgiques du dernier village d’Astérix. On est chez nous, on le reste ! Or, l’électorat local a bien changé.  Les jeunes retraités français, qui s’installent dans le plus beau village du monde, n’apprécient pas d’être considérés comme des citoyens  « estrangers »  qui devraient rester passifs  et silencieux face à la gestion communale. Ces jeunes « séniors » ont de belles années devant eux et désirent s’impliquer. Ils votent !  Le double langage du maire sortant  transpire cette vérité : "On ne saurait mesurer l’appartenance à notre commune à la longueur des racines ou au nombre des générations …sont lavandourains tous ceux qui ont choisi d’y vivre et qui l’aiment "…Sous-entendu : bienvenue, mais … ne vous mêlez pas de nos petites affaires !
Côté jeunes lavandourains. Que leur a-t-on proposé depuis 19 ans ? Sans emplois fixes, fuyant les loyers prohibitifs exigés par leurs propriétaires ( souvent du pays !...), corvéables à merci pour des petits boulots saisonniers, mal payés par leurs employeurs ( souvent du pays …), ils sont contraints de s’exiler, abandonnant leurs illusions, vers des  contrées plus accueillantes. Le maire aurait donc tout fait pour les retenir ? Quelle politique de l’emploi ? - Travailler à la mairie avec devoir de reconnaissance éternelle à son bienfaiteur . Quelle politique du logement  ? - Le PAE village et ses douze maisons en accession facilitée à 240.000 € ? ( avec un minimum de 1000 € mensuels de remboursement de crédit).  Il existe pourtant bien quelques logements sociaux dévolus à  quelques résidents embourgeoisés qui n’ont plus de raisons d’y loger !... La politique des loisirs ? Une seule boite de nuit et quelques bars, hors de prix, pour se rencontrer, sans moyen pour les fréquenter,  et surtout sans faire de bruit pour ne pas réveiller le village-pantoufle …Ceux-là aussi ont l’intention d’enfin s’impliquer et de voter. Ils nous le disent.
Thierry Saussez présentera  ses propositions avant la fin de l’année et précise : "J’ai passé l’âge du pouvoir personnel.  Un maire ne doit pas être un petit roitelet de la côte d’Azur qui fait semblant d’écouter mais n’en fait qu’à sa tête et décide de tout, tout seul. Un maire, c’est un chef d’équipe, un innovateur, un stimulateur d’énergie collective, un développeur de l’économie locale …". Déclaration qui change du locataire actuel se comportant comme le propriétaire du village !...  Moi ça m’a remonté à bloc ! pas vous ?