Si l’épisode pluvieux dramatique que nous avons vécu, a mis des familles et des entreprises en grande difficulté, il ne doit pas occulter les échéances électorales qui se dérouleront d’ici moins de deux mois.
Le 23 Mars, peut-être seulement pour un tour de scrutin, vous élirez l’équipe qui administrera le Lavandou pendant les 6 ans à venir et participera également à la gestion d’un territoire partagé avec 5 autres communes dans l’intercommunalité Méditerranée Porte des Maures.
Autant dire que l’enjeu de cette élection sera de taille.
Non seulement il aura pour impact de sanctionner une gestion financière calamiteuse qui nous a mis, Lavandouraines et Lavandourains, dans une situation d’endettement risquant de freiner tout élan d’investissement et de développement si une autre orientation n’est pas prise; mais il doit être aussi l’occasion de libérer la parole afin d’en faire un moteur pour un nouvel élan de participation à la vie et au développement de la commune.
Vendredi 24 Janvier dans la Salle du Conseil de l’Hôtel de Ville, notre premier magistrat avait invité la population afin de lui apporter on ne sait quelles informations sur les intempéries survenues lors du week-end précédent. En introduction, il a pris soin de préciser que le moment douloureux n’était pas opportun pour faire de la politique. S’en est suivie une série d’explications toutes plus hasardeuses les unes que les autres, de sa part, de la part d’un ingénieur d’un bureau d’étude qui était censé justifier de l’ampleur du désastre.
Il n’y avait pas d’explication ou si peu, pas d’argumentaire structuré, seule une séance de mauvaise sophrologie ne parvenant même pas à décongestionner la colère de celles et ceux, qui de moins en moins crédules, ont pris acte d’une impuissance et d’un manque de courage politique.
Car quoi qu’en croit ceux qui ne voudraient pas faire de politique et au moment où ce type d’événement survient, c’est là où il faudrait en faire le plus tant le sujet en jeu relève de l’aménagement du territoire. Cet aménagement qui ne peut se dissocier de la vie de la cité par l’action des politiques publiques, ses choix, ses orientations, qui, habilement et en responsabilité mettent en sécurité les personnes et les biens d’un territoire. Non, lors de cette soirée orchestré pitoyablement, il n’a pas été question de politique et même en dépit de tout, la politique n’a pu s’immiscer dans le débat tant la capacité d’échange était vouée à l’échec, stérile.
Alors que nombre de personnes étaient venues pour s’épancher, pour témoigner, pour apporter aussi leur expertise, elles ont été priées de se taire ou de ne point trop en dire… il ne fallait pas faire de politique, le débat était vain !
Alors oui, il serait temps de faire de la politique, de l’aménagement du territoire, d’ouvrir ce concert démocratique où la vox populi pourra faire entendre ses préoccupations, ses expériences et valider collectivement les choix que prendra demain la commune après cette triste catastrophe pour construire autrement le quotidien, revoir les installations et les ouvrages hydrauliques, les coordonner aussi avec nos voisins et amis Borméens.
A huit semaines de cette élection municipale, je souhaite que ma candidature et celle de La Ville Heureuse soient l’occasion d’un large et grand rassemblement pour porter un projet à la mesure de notre commune, de manière responsable, structuré, face à la crise des politiques publiques et de manière dynamique afin de, renforcer la cohésion d’une population, apporter des solutions stimulantes aux acteurs économiques.
Depuis quelques jours, nous recueillons des témoignages sur les crues vécues depuis 2008, des récits de personnes qui sont la mémoire vive pour parler du Batailler, de la Vieille, ces ruisseaux côtiers temporaires qui peuvent devenir de soudains torrents. Nous constituons un fond ressource que nous restituerons d’ici quelques semaines pour bâtir, non pas sur la polémique, mais sur des choix de politiques, les orientations pour notre territoire afin d’éviter d’être toujours surpris et de s’émouvoir.
Par ce travail d’enquête, nous constatons que, les femmes et les hommes de ce territoire SONT la ressource politique du Lavandou.
Nous en sommes conscients, j’en suis conscient et c’est ainsi, avec force et détermination que je souhaite que nous soyons UNIS pour le renouveau du Lavandou !
Jean-Laurent Félizia
Candidat à la mairie du Lavandou
Liste la Ville Heureuse
NDLR. Suite à protestation de Mr Félizia sur les commentaires déposés sur ses articles, nous fermons cette possibilité d'expression démocratique et citoyenne concernant le groupe La Ville Heureuse