A l’heure où la politique internationale nous incite à faire corps, le premier magistrat de la commune, Gil Bernardi, choisit de détricoter un peu plus notre démocratie locale.
Voilà environ un an que nous formons un groupe municipal d’opposition indépendant. Pendant la première partie de notre mandat nous avons pensé que notre but commun d’évincer Gil Bernardi créerait une dynamique fédératrice. Puis, nous avons choisi de nous séparer de Jean-Laurent Félizia. Dans un groupe, il est normal de ne pas toujours avoir les mêmes idées, mais nous ne pouvions pas transiger sur nos valeurs.
Ainsi depuis un an, nous nous battons pour représenter les Lavandourains et les Lavandouraines qui nous ont confié leur sincérité et leur espoir. Nous nous battons pour exercer tout simplement notre mandat d’élus.
Or, nos droits d’élus se dégradent toujours plus : retrait de notre espace de libre expression au sein des publications municipales, impossibilité d’accès aux dossiers, au livre comptable de la commune, au registre des appels d’offres, aux procès-verbaux des conseils municipaux… Toutes nos demandes restent sans réponse. Le maire ne serait-il même plus capable de la plus élémentaire politesse républicaine ? Que cherche-t-il à cacher ?
Lors du dernier conseil municipal du lundi 25 avril 2022, Monsieur Félizia s’est associé à la manœuvre politicienne du maire visant à exclure notre groupe BOCCARD CARLETTI de toutes les commissions communales. C’est un déni de démocratie et un abus de pouvoir de plus du maire. Il refuse tout simplement d’appliquer la loi (Art 2121-22 du CGCT) ainsi que les décisions de justice et au-delà de tout, il refuse l’expression plurielle d’opinion ! Nous ne pouvons pas accepter cela. Les Lavandourains ne peuvent accepter cela ! Nous avons donc quitté cette séance du conseil municipal en claquant la porte !
Nous battre contre Gil Bernardi, nous y étions prêts. En revanche, ce revirement de Jean-Laurent Félizia est une surprise. Mais à bien y réfléchir, il est coutumier du fait !
Lors de la dernière municipale, il a retourné sa veste aussi rapidement qu’un prestidigitateur. D'abord, en refusant l'union que Thierry Saussez appelait de ses vœux, puis immédiatement après le premier tour, le contactant pour lui dire qu’il voulait être tête de liste de l’union.
Lors de la régionale Paca, il avait annoncé qu’il maintiendrait sa candidature au second tour contre vents et marées pour finalement faire volte-face immédiatement en se retirant sur la pointe des pieds et ainsi abandonner tous ses électeurs.
Si Jacques Dutronc avait connu Jean-Laurent Félizia, il aurait pu rajouter quelques couplets à sa chanson « L’opportuniste » !
Sans parler de la première partie de notre mandat en commun où nous l’avons vu bien trop souvent vu se comporter comme un lion dans nos réunions préparatoires pour finalement ressembler à un agneau en séance du conseil municipal devant le maire.
C’est une des raisons principales de notre séparation avec lui. Nous ne pouvions plus accepter de faire partie d’une opposition aussi peu courageuse et bien trop souvent complice de la majorité de Gil Bernardi.
Bien entendu, nous avons en ligne de mire les élections 2026. Il le faut ! Le Lavandou a très grand besoin de changement et de mettre fin au MANDAT DE TROP de Gil Bernardi et de l’équipe Regain.
Mais en attendant, nous aimerions pouvoir exercer notre mandat normalement : travailler les dossiers en commissions, avoir des débats ouverts et intelligibles qui fassent avancer les dossiers. L’heure est au respect des droits fondamentaux de notre République pour le bien de notre commune. Nous avons besoin d’y retrouver de l’ouverture, de la transparence et de l’éthique !
Dès aujourd’hui, Gil Bernardi choisit son opposition pour 2026 et tente de nous en écarter. Il sait que sa dynamique diminue, et que nous représentons probablement la seule vraie opposition.
Ne nous trompons pas de combat ! En 2026, il faudra se battre contre un sixième mandat de Gil Bernardi !
Stéphanie Boccard - Bertrand Carletti
Conseillers municipaux du Lavandou