Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

En 100 ans le Lavandou n'a jamais connu une telle régression économique. Commerces fermés, hôtels à la vente, tourisme en berne, fiscalité en hausse, surstock immobilier, encéphalogramme plat… La consanguinité électorale fait des ravages depuis 1995 où chaque scrutin reconduit à la mairie les mêmes incompétences sans se soucier de l’endettement, du futur de la commune, de nos jeunes, du mieux-vivre ensemble. Par copinage, habitude, flatterie, intérêt personnel et vagues promesses jamais tenues. La dernière campagne municipale a montré les limites de la manipulation, surfant sur la distribution de logements sociaux, de primes aux sinistrés, de foie gras aux aines, de découpage foncier, d’utilisation abusive des services municipaux et de tracts persifleurs. Banal clientélisme qui masque une commune en souffrance dont la comptabilité publique est taillée à la mesure d’un électeur réfractaire au changement. Pour surmonter cette impasse le Lavandou a besoin de croissance, d’entreprises en santé, d’initiatives privées, de bonnes relations de voisinage, d'un vrai projet partagé. Discours inacceptable pour une mairie dont la seule réponse est de réfléchir à coups de commissions municipales avec pour seul rapporteur... le maire qui voit tout, sait tout, décide tout. En atrophiant ainsi la renaissance du Lavandou le conseil municipal est coupable de l’assèchement économique et de l’évasion de ses administrés. Le maire a beau rechercher l’originalité et afficher un comportement rebelle, la logique finie par le rattraper en douceur. L’obligation de rallier l’intercommunalité et bientôt le Parc National de Port-Cros est la seule issue à court terme. Cela, malgré l'appel à la résistance qu’il tente de semer chez ses voisines via le syndicat SCLV, par règlement de comptes et pure spéculation immobilière. Il y va de l’avenir de la commune, mais aussi de sa survie politique personnelle car, malgré sa déclaration d’amour pour le Lavandou, il est plus proche de la sortie qu’il n’y pense. Il a atteint ses limites dans la tête des administrés qui n’ont pas encore trouvé son successeur parmi les derniers candidats. Question de temps et de génération. Dans l’histoire de la commune, ses prédécesseurs en ont fait plus que lui en moins de mandats. Pour exemple, le maire n’a pas encore compris, en 21 ans, que le tourisme du sable est terminé et que l’offre touristique s’est nettement élevé en Europe. Prétendre être "le plus beau village du monde" est un concept simplet qui n’attrape plus les gogos filant en low-cost à des milliers de km. Il n’aura jamais eu la psychologie pour s’imposer auprès des acteurs économiques du Lavandou et partager avec eux une stratégie conquérante. Il est resté seul avec ses erreurs et ce n’est pas l’Epic, à sa botte et sans moyens, qui changera la donne. Dans cette confusion entre ambition et destin - à défaut d’une grande réalisation structurante - il ne restera bientôt de l’actuel maire qu’une plaque de rue en souvenir d’un long interlude qui a surtout profité à ses voisines. En 2020 (ou avant) le Lavandou aura alors tourné la page de la pensée unique !

Tag(s) : #Le bêtisier du maire
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :