Barcarès. Un joli port, des plages de sable blanc, des immeubles à l'architecture contemporaine bâtis entre mer et étang, à 22 kilomètres de Perpignan, 4 500 âmes l'hiver, 120 000 l'été.
Le Lavandou. Un authentique petit port (international) sur la méditerranée, à 24 kilomètres d’Hyères, 12 plages de sable fin, 5 200 âmes, 140.000 l’été.
D’autres points communs : endettement, maires UMP – les mêmes depuis 20 ans - chômage 21-23 %, retraités à 40-43 %
Evidemment, la médisance vient souvent de l’extérieur : par la cour des comptes ! ce gendarme qui interprète les chiffres à sa façon.
Si le Lavandou a fêté dernièrement son centenaire - par chance juste avant les élections municipales - avec une grande soupe populaire au pistou, remise d’assiettes souvenir, tours de roue foraine, Baletti… puis à Noël : colis - au foie gras - repas, feux d’artifices… cela reste du… social, même si le budget va bien au-delà du CCAS (+/- 450.000 €). Rien à voir avec la commune du Barcarès qui soigne encore mieux ses habitants, au point que la chambre régionale des comptes s’en est inquiétée. Son rapport vient de révéler que les « ainés », lors de leur repas annuel, font régulièrement bombance. En 2010, la mairie a commandé 1.100 demi-langoustes (7.649 €), 77 kilos de saumon tranché main (2.417 €), 150 magnums de Perrier-jouet (6.810 €), 1.040 bocaux de confit de canard (5.510 €), etc. A noël, les personnes âgées ont de nouveau été gâtées : la mairie leur a livré, ainsi qu’aux élus de la majorité, pour 17.000 € de foie gras. Le maire de Barcarès, a répondu que la cour des comptes n’avait pas à se prononcer sur « l’opportunité » de ces dépenses.
Reconnaissons que celui du Lavandou est bien plus courtois puisqu’il donne un long cours de comptabilité publique au magistrat instructeur. Alors, à qui attribuer cette fourchette d’Or ? Va-t-on se laisser chiper nos retraités au point de laisser notre village sans activité au moment de la Chandeleur ? Cette concurrence déloyale doit immédiatement cesser par le vote d’une motion spéciale lors du conseil municipal du 16 février. Notre savoir-vivre est en cause !