Je ne veux pas faire l’intéressant car ce qui suit n’est pas de moi, mais tiré des essais de Montaigne, un de nos grands homme français, qui par ailleurs a été à son époque Maire de Bordeaux.
Celui-ci s’est intéressé à la politique dans le sens le plus noble, c’est à dire le respect des autres à travers une direction où la part de l’humain n’est jamais oubliée.
Si on veut transposer les idées de Montaigne au comportement d’un maire et pourquoi pas celui du Lavandou que pourrait-on dire ?
Les réunions de travail des commissions municipales sont là pour accueillir les idées des autres, le maire étant ouvert, disponible et non têtu, borné, buté dans ses opinions.
Celui-ci respecte la vérité même lorsqu’elle est prononcée par quelqu’un d’antipathique. Il n’est pas orgueilleux, il ne ressent pas la contradiction comme une humiliation et aime à être corrigé s’il se trompe.
C’est un parfait honnête homme, libéral, respectant les idées, ne cherchant pas à avoir le dernier mot, ; bref il ne conçoit pas dans une opposition, un combat qu’il faut systématiquement gagner.
Un Maire ne devrait pas regretter que ses administrés ne le contestent pas assez, de crainte de se voir à son tour contesté. Il y a une chose condamnable, c’est la fatuité et la suffisance.
Si un maire suivait toutes ces recommandations, cela lui permettrait d’être vraiment humain.
Je n’irai pas plus loin ; l’objectif de mon propos est de vous faire réfléchir à la comparaison entre ce que Montaigne a proposé et la réalité du maire du Lavandou ;
C’est à vous de juger...
Jean-Bernard Chassignole
* Citation de Montaigne