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Il se dit indispensable mais la réalité est toute autre.
A la base la fonction est lucrative et permet de transférer quelques frais personnels sur le dos du contribuable (frais de vie, transports, procédures, voyages d’études…), sans compter les invitations permanentes, les sollicitations discrètes et taxées, le cumul facilité par les lois républicaines.
Mais pas que ! La fonction compense un manque d’affection personnelle et la recherche permanente d’être louanger par autrui. Une étude révèle le caractère transcendant de porter une écharpe tricolore, une sorte de Graal, une quête personnelle du narcissisme. Voire un combat entre le bien et le mal.
Le pouvoir fascine et il n’est pas trop difficile de le conquérir pour celui qui possède « deux neurones » . En revanche, il est plus difficile de le garder d’où la nécessité de résister en meute (parti politique ou regain de clanisme) en prenant le risque de se tromper de chemin.
Combien de maires ne sont pas à leur place ? Par conviction, par nécessité alimentaire, par la peur du lendemain beaucoup s’accrochent à leur radeau municipal et tombent dans le népotisme, le clientélisme...
A défaut de bon sens sur la limitation des mandats, l’âge, le contrôle, l’application des sanctions, la caution financière des élus, une loi suffirait à remettre les compteurs de la démocratie à jour.
C’est sans compter sur le fait que le code de la vie publique a été savamment embrouillé à tous les étages - dans le dos des français - par ceux qui ne veulent plus partir.
Contrairement au bon vin qui se bonifie avec l’âge, un maire qui enchaine quatre mandats et cumule quelques hochets ne dynamise plus sa commune par une vision dépassée du monde. Mais comme il s’entoure d’aussi aveugles que lui, il campe dans sa certitude d’être indispensable jusqu’à la saint glinglin.

Tag(s) : #Démocratie
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