De nombreux préjugés persistent à l’encontre de l'optimisme. L'optimisme est suspect. Au mieux, il fait l’objet de plaisanteries : « Un optimiste est quelque qui commence à faire ses mots croisés au stylo à bille. » Au pire, il est considéré comme un manque de lucidité et d'intelligence. Et tout ça c'est la faute à Voltaire ! Et à son fameux Candide...
Ce conte philosophique, la plus célèbre des œuvres de Voltaire, était en fait une charge contre les thèses du philosophe allemand Leibniz, convaincu de l'excellence de la création divine et adepte du « tout est bien ».
Candide, jeune Allemand à l'esprit simple et droit, de naissance noble mais illégitime. Au château, il est l’élève du docteur Pangloss, partisan comme Leibniz du « Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes ». Cet enseignement, et une jeunesse agréable, font de lui un optimiste un rien naïf. Mais il se trouve brutalement expulsé de ce paradis, après avoir été surpris par le baron en train d'embrasser Cunégonde. Les ennuis commencent alors pour Candide qui reviendra de ses croyances optimistes et se retirera modestement pour «cultiver (= travailler, enrichir) son jardin (= monde, esprit, jardin secret)».
Voltaire avait-il des comptes à régler avec l'optimisme ?
D'où vient que l'on critique plus volontiers les optimistes que les pessimistes ? Alors qu'en réalité, on recherche davantage leur compagnie. Est-ce dû à un soupçon de jalousie envers ces bons élèves à l'école du bonheur ? N’est-ce pas surtout qu'on ne perçoit de l'optimisme qu'une facette très limitée : la volonté de voir le monde de manière positive, alors qu'il n'y a pas toujours de quoi. Il y aurait dans l'optimisme un certain aveuglement, un désir borné de ne pas se focaliser sur le côté sombre de la réalité.
"...La route de l’optimisme est longue mais c'est un chemin de lumière. Le pessimisme ambiant est puissant mais il n'est que renoncement. Partageons les grandes valeurs qui font et feront une société plus forte et plus juste, l'engagement, la bienveillance, l'énergie, la simplicité, la gratitude, la persévérance…"
N’oublions pas que le Printemps de l’Optimisme est né dans le plus beau village de France, mais se déroule les 18 et 19 mars à paris et le 21 mai à Nice. Un jour retrouvera-t-il la tanière lavandouraine de son créateur Thierry Saussez ?